
L’affaire se trouve désormais au niveau du Tribunal de grande
instance de la Commune IV du District de Bamako. Selon le 1er substitut du
procureur de la République dudit tribunal, Marico Sissoko que nous avons
rencontré hier, le jugement de l’enseignante en question est prévu pour le 8
mars prochain. Cependant, le magistrat précisera que la mise en cause n’est pas
aux arrêts, ce qui veut dire qu’elle comparaîtra libre le jour du jugement.
Outre la pédagogue, le directeur de l’école privée en question, le père
de la fillette, Lassana Coulibaly, l’élève elle-même ont tous été
enttendus par le 1er substitut du
procureur. Ce dernier a aussi dit que l’acte commis par la pédagogue est
qualifié de «violence et voies de faits», conformément à l’article 208 du Code
pénal malien. Cet article stipule que «lorsque les voies de faits n’auront
occasionné aucune maladie ou incapacité de travail personnel, le coupable sera
puni d’un emprisonnement de 11 jours à 2 ans et d’une amende de 200.000 à 1
million de Fcfa».
Le juge a le choix d’opter pour l’emprisonnement ou l’amende. Rappelons que le châtiment corporel est interdit dans le système éducatif malien. L’article 26 de l’arrêté n°100688 MEALN-SG du 12 mars 2010, qui fixe le règlement intérieur des établissements de l’enseignement fondamental et secondaire, conforte cette interdiction. Il stipule aussi que le châtiment corporel est formellement interdit. Tout enseignant qui viole les dispositions de cet arrêté, peut recevoir des avertissements allant jusqu’à sa traduction devant le conseil de discipline.
Sidi WAGUE
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