
Sur des pancartes, on
pouvait lire, notamment : «non à des élections précipitées», «demande
d’indulgence à la Cedeao pour les Maliens» et «soutien aux résolutions des
Assises nationales de la refondation». Tout le temps qu’a duré ce
rassemblement, les participants ont fustigé la France qui a récemment décidé de
retirer ses forces militaires de notre pays.
Pour eux, la responsabilité de
l’ex-puissance coloniale dans la crise que notre pays traverse est patente.
Selon les manifestants, depuis bientôt dix ans qu’elles sont là, les forces
françaises ont réussi très peu de choses sur le plan de la lutte contre le
terrorisme. Loin d’être contenu, ce dernier a poussé des ailes pour s’étendre
sur l’ensemble du territoire national.
«Dans une cruauté indescriptible, les
terroristes ont décimé des villages entiers tuant femmes, enfants et
vieillards. Et tout cela, sous les yeux et à la barbe de nos supposés
partenaires, dont les actions sur le terrain sont demeurées, la plupart du
temps, mitigées», ont estimé les organisateurs du meeting.
«Nous avons trop subi et pour une fois que nos
autorités se décident à prendre les choses en main en explorant de nouveaux
horizons, elles s’attirent les foudres d’une certaine communauté internationale
moribonde et à cours d’initiatives», a déclaré le vice-président du Fusi-Mali,
Cheick Oumar Sidibé. Pour lui, le temps de la France, gendarme de l’Afrique
subsaharienne est révolu.
«Nous voulons des partenaires sincères qui tiennent
compte des aspirations de notre peuple, mais qui ne se substituent pas à lui
pour indiquer la voie à suivre», ont déclaré les organisateurs de la
manifestation. Pour eux, c’est au peuple malien et à ses autorités seuls qu’il
revient le droit de choisir la voie à suivre. Ils ont plaidé pour la mise en œuvre
rapide des résolutions des Assises nationales de la refondation. Et ce, afin
que les fondements du Mali Koura puissent se mettre en place et permettre ainsi
à notre pays de se relever et de poursuivre sa marche vers le progrès.
Pour la plateforme Fusi-Mali, le retour à l’ordre constitutionnel normal, qui est une priorité de nos autorités, pourra se faire seulement lorsqu’on aura recouvrer l’intégrité de notre territoire et réuni ainsi les conditions d’une saine organisation des élections avec des résultats qui ne feront pas l’objet de contestations.
Bembablin DOUMBIA
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