Au total, 63 combattants âgés de 15 à 17 ans dont 16 femmes ont participé à la compétition. Issus des dojos du Camp Para, du Foyer, du stade Modibo Keïta (SMK), de l’INA, de la Fourrière, du Lycée Badala, de Kala sport, du Progrès, des Rails et de la Commune III, les athlètes se sont affrontés dans 17 épreuves (les -42 kg, -44 kg, -46kg, -49 kg, -55 kg, -59 kg, -63 kg et +68 kg pour les filles, les -45 kg, -48 kg, -51 kg, -55 kg, -59 kg, -63 kg, -68 kg, -73 kg et +78 kg du côté des garçons). Pour mémoire, la première compétition s’était déroulée le 2 juillet dernier. Au terme des débats, le dojo de l’INA s’est hissé sur la première marche du podium avec 16 médailles, dont 6 médailles d’or, 7 médailles d’argent et 3 médailles de bronze.
La deuxième place est revenue au dojo du Stade Modibo Keïta qui a remporté 13 médailles, dont 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et 4 médailles de bronze, alors que le Lycée Badala complète le podium avec 5 médailles, dont 2 médailles d’or, 1 médaille d’argent et 2 médailles de bronze. Pour revenir aux finales proprement dites, elles ont donné lieu à de belles empoignades qui ont tenu en haleine la salle du centre Myung Kwang.
Chez les filles, Assétou Traoré (SMK) a pris le dessus sur sa coéquipière Doussou Diallo (-42 kg) alors que le duel entre Kadia Barry et Karotoumou Camara, toutes du dojo de l’INA, a tourné à l’avantage de la première (-46 kg). Awa Samaké (INA), Baténin Traoré (Fourrière), Bintou Kamissoko (SMK) et Awa Camara (Lycée Badala) ont remporté les finales des -49 kg, -55 kg, -59 kg et -63 kg face, respectivement à Fatou Diarra (INA), Baténin Doumbia (SMK), Fanta S. Touré (INA) et Kadiatou Sissoko (INA). Quant à Mariam Dembélé (SMK, -44kg) et Kadidiatou Diamouténé (INA, +68kg), elles ont été sacrées sans combattre, faute d’adversaires.
Chez les garçons, le combat entre Sékou Fofana (Kala sport) et Mamadou Diakité (Progrès) dans la catégorie des -63 kg a tenu toutes ses promesses. Les deux combattants ont gratifié les spectateurs d’un beau combat, remporté au finish par le sociétaire de Kala sport au grand bonheur de ses supporters.
De son côté, Gagny Mariko (INA) a dominé son coéquipier Seydou Davel Diabaté (-68 kg) alors que Mamadou T. Doumbia (INA) a facilement battu Fawoli Soumaro (Lycée Badala, -59kg). Drissa Dembélé (Lycée Badala, -55kg) a dicté sa loi à Mansour Haidara (SMK), alors que les finales des -51 kg, -48 kg, -45 kg ont été remportées par Mohamad Fofana (INA), Tiécoro Doumbia (Progrès) et Mahamadou L. Fané (Progrès) devant respectivement Soumaïla Sidibé (SMK), Sory Bagayoko (INA) et Issa Sidibé (SMK). Dans les catégories des +78 kg et -73 kg, Boubacar Niangadou (Fourrière) et Mamadou Diarouma (INA) ont été sacrés sans combattre.
Après les combats, le sélectionneur national des juniors masculins, Yaya Dembélé, s’est réjoui du bon déroulement de la compétition et du niveau des athlètes. «Ces compétitions sont une bonne chose, elles permettent aux enfants de se mettre en jambes et de se tester», a déclaré le technicien.
«J’exhorte la FEMAT et la commission technique à continuer à organiser des compétitions pour permettre aux athlètes de préparer les échéances internationales», a plaidé Maître Yaya Dembélé, ceinture noire, 5è dan. Pour sa part, le directeur technique national (DTN), Maître Yacouba Oumar Samaké, ceinture noire, 6è dan, a indiqué que les compétitions nationales font partie du programme d'activités de la FEMAT et permettent de sélectionner les meilleurs athlètes.
Boubacar KANTE
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