Le Stade malien Dames (en bleu) a crée la surprise en battant l’AS Police, championne du Mali en titre
Le coup d’envoi de la saison 2022-2023 de basket-ball a été donné, dimanche avec la Supercoupe qui a mis aux prises le Stade malien et l’AS Mandé sur le tableau masculin et l’AS Police et le Stade malien du côté des Dames. Les deux rencontres se sont déroulées au Palais des sports Salamatou Maïga, en présence de Mohamed Alassane Maïga, conseiller technique au ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, et Djibrila Cissé, vice-président de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB).
Les présidents des Ligues affiliées à l’instance dirigeante du basket-ball national étaient également présents à l’événement. Chez les Messieurs, comme du côté des Dames, le Stade malien a dominé les débats et s’est adjugé les deux premiers trophées de la saison. Sur le tableau masculin, les champions du Mali en titre n’ont fait qu’une bouchée de l’AS Mandé, étrillée 80-33, alors que la formation féminine de Sotuba s’est offerte la peau de l’AS Police, championne du Mali en titre (76-56).
L’honneur est revenu aux Dames d’ouvrir le bal sous la direction du trio arbitral international, Mohamed Diawara, Abdou B. Maïga, Fatoumata Touré. D’entrée de jeu, les joueuses du technicien Sory Diakité affichent leurs ambitions, en prenant leurs adversaires à la gorge. Résultats : elles dominent le premier quart temps 24-11. Avant d’aller à la pause avec une avance de 8 points (41-33).
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre reste inchangée. Les Stadistes maintiennent la pression sur les championnes du Mali et inscrivent 21 nouveaux points contre 12 pour leurs adversaires (62-45 au troisième quart temps). La finale venait d’être pliée et le dernier quart temps ne sera qu'une petite formalité pour Djénèba Sangaré et les siennes qui l’emportent sur le score sans appel de 76-56. Avec 25 points chacune, Aminata Togola et Djénèba Sangaré ont terminé meilleures marqueuses de la rencontre. «Nous nous sommes préparés pour cette bataille. Nous espérons faire une bonne saison cette année», a déclaré Djénèba Sangaré, après la finale.
Pour le manager de l’AS Police, le manque de préparation de ses joueuses a pesé dans la balance et il faut tirer les leçons. «C'est un avertissement pour nous. Nous devons tirer les leçons de cet échec, analyser nos faiblesses et les corriger», a confié Aboubacar Diallo que les supporters appellent familièrement «Coach Sy».


Comme indiqué plus haut, il n’y a pas eu de suspense dans la finale masculine. Elle a été dominée de bout en bout par le Stade malien qui n’a laissé aucune chance à l’AS Mandé, sèchement battue 80-38. Les Mandékas n’ont existé qu’au premier quart temps, bouclé sur le score de 11-10 en faveur des Blancs de Bamako.
Dans le deuxième quart temps, les joueurs de Kaba Kanté font parler leur expérience et creusent le trou avant la pause (27-15). Au retour des vestiaires, il n'y aura qu'une seule équipe sur le parquet : le Stade malien. Bien emmené par son ailier Souleymane Berthé (18 points), l’équipe de Sotuba inscrit 28 nouveaux points dans le troisième quart temps (55-29), puis 25 dans le dernier quart temps. Score final : 80-38 pour les champions du Mali qui envoient ainsi un signal fort à leurs futurs adversaires en championnat national qui démarre le 3 mars.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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