
Aujourd’hui, dans la lutte contre le VIH/Sida, il y a des
progrès considérables. Dr Ali Coulibaly, directeur du renforcement des
capacités de l’Association pour la résilience
des communautés pour l’accès au développement et à la santé (Arcad santé
Plus), bâtie sur les cendres de l’Association de recherche, de communication et
d’accompagnement à domicile des personnes vivant avec le VIH (Arcad-Sida), s’en réjouit plutôt. Ce praticien qui sait de
quoi il parle vraiment explique clairement qu’on peut maintenant, sans aucune
exagération, parler de progrès en dans la lutte contre la pandémie du
Sida.
Il y a quinze ans, les personnes vivant avec le VIH
pouvaient prendre jusqu’à 8 comprimés par jour. Aujourd’hui, elles n’avalent
qu’un seul comprimé quotidiennement du fait des grandes avancées dans la
croisade contre le VIH et le Sida. Il s’empresse de préciser que les
intervenants dans la lutte contre le Sida disposent d’énormément de
connaissances, notamment en termes de prise en charge de la maladie. Pour
preuve, ils sont en mesure de dire que
le traitement antirétroviral (ARV) qu’on pensait utiliser seulement pour
soigner les personnes vivant avec le VIH, joue aujourd’hui trois rôles. Il
permet non seulement à la personne infectée au VIH de recouvrer la santé, mais
aussi peut être utilisé dans le cadre de la prévention puisqu’une personne
vivant avec le VIH, qui a observé un traitement ARV au bout de six mois ne peut plus transmettre
le virus.
Il y a un outil
d’évaluation que les médecins utilisent qu’on appelle la charge virale et si
cette charge virale est indétectable, cela veut dire que cette personne
infectée par le VIH ne pourra plus transmettre le virus à quelqu’un d’autre,
donc il y’a rupture de la chaine de transmission. Le médecin souligne qu’on
peut souvent être exposé au VIH accidentellement (rupture de préservatif,
piqure par une aiguille souillée, entre
autres). Dans ce cas, on peut utiliser le traitement ARV dans les quarante-huit
heures qui suivent pour éviter la contamination de la personne par cette
maladie.
Le troisième niveau et le plus important, reste la
prophylaxie pré-exposition (PREP), c’est-à-dire qu’on peut prendre ce médicament en remplacement du
préservatif. Le Dr Aly Coulibaly se veut on ne plus clair sur cet aspect. Il
souligne que cela permet également de se protéger contre le VIH. Il suffit
d’observer ce traitement avant l’exposition au risque. Mais, il précisera que contrairement au préservatif, ce
traitement ne protège pas contre les autres infections sexuellement
transmissibles (IST). Il préserve seulement du VIH. Alors que le préservatif à
l’avantage de protéger, non seulement contre le VIH mais aussi contre les
autres IST et les grossesses non désirées.
Une autre évolution positive demeure l’attention portée sur
les couches qui étaient des laissés pour compte comme par exemple les
toxicomanes ou utilisateurs de drogue injectable (UDI), les travailleurs de
sexe. La lutte contre le Sida a beaucoup évolué.
Le médecin d’Arcad santé Plus indique que la prévalence du
VIH est très élevée chez ces personnes. On les désigne dans le jargon de santé
publique comme des populations clés. Il évoque également la perspective d’un
traitement disponible en injectable dans notre pays qui peut aussi être utilisé
dans le cadre de la prophylaxie pré-exposition. à ce niveau, une injection tous
les six mois protège contre le VIH. Et de préciser que pour le moment ce
traitement n’est pas disponible dans notre pays.
Le toubib assure que
dans le cadre d’un protocole de recherche, il sera bientôt expérimenté au Mali. En plus de cela, par
rapport aux personnes infectées par le VIH, il y a des traitements qui sont en train d’être développés sous forme
injectable. Il estime que ces traitements une fois mis sur le marché
soulageront les personnes vivant avec le VIH.
Pour circonscrire définitivement
le Sida, il faut que chacun connaisse son statut sérologique, que chaque Malien
sache son statut. Que toutes les personnes infectées par le VIH soient mises
sous ARV. «Si ce traitement est bien pris par le patient, il aura une charge
virale indétectable. Lorsqu’on a une charge virale indétectable, on ne pourra
plus transmettre le Sida», déclare Dr Ali Coulibaly
Fatoumata NAPHO
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