
Doumbi Fakoly Doumbia, leader de la secte Kaamit
Deux mois après avoir été déférés devant le parquet du Tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako, les six individus mis sous mandat de dépôt ont été entendus, hier, par les juges de cette juridiction. Ils doivent attendre le 14 février prochain, date du délibéré, pour être fixés sur leur sort.
Il s’agit de
Doumbi Fakoly Doumbia (leader de la secte Kaamit), du frère de l’auteur des
actes blasphématoires, Salif Dembélé, de Diakaridia Traoré alias «Manoko»,
Lamine Doumbia dit «Kolokoto», Aboubacar Keita et Naman Doumbia, des
individus plus ou moins proches de l’individu en fuite.
À l’ouverture de la séance, les inculpés ont
répondu présents avec leurs avocats au nombre de quatre. Le Haut conseil islamique
du Mali (HCIM), qui s’est constitué partie civile, était représenté par Me
Mountaga Tall. À la barre, les inculpés n’ont pas reconnu les faits qui leur
sont reprochés, mais ont tenu à préciser, à l’exception de Salif Dembélé, leur
non appartenance à la religion musulmane.
L’avocat de la partie civile a chargé
le nommé Mamadou Dembélé (en fuite) avant de juger haineux les propos tenus par
le leader de la secte Kaamit face à la religion musulmane. Et de plaider pour
leur maintien dans les liens de l’accusation. Les avocats de la défense qui n’étaient
pas de cet avis, ont estimé que certains éléments de l’infraction faisaient défaut.
Le parquet a demandé l’acquittement de cinq d’entre eux et le maintien de
Doumbi Fakoly dans les liens de l’accusation. Il a requis une peine
d’emprisonnement ferme de 3 ans contre lui pour s’être attaqué à l’islam. Après
avoir entendu les avocats et le parquet, le président du Tribunal a renvoyé
l’affaire en délibéré pour le 14 février prochain.
L’affaire avait suscité un tollé
sur les réseaux sociaux et provoqué la colère des organisations musulmanes. Les
autorités ne sont pas restées en marge. Le président de la Transition, le
colonel Assimi Goïta, avait condamné ces actes et propos blasphématoires. Tout
comme le gouvernement à travers le ministère en charge des Affaires
religieuses.
La procédure judiciaire ouverte avait permis l’interpellation de certains individus et leur renvoi devant le procureur du Tribunal de grande instance de la Commune IV. Ils ont ensuite été placés sous mandat de dépôt avant le jugement.
Tamba CAMARA
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