
Cette accroche, publiée par la plateforme communautaire afronow.com, résume une perception largement partagée sur le continent et parmi les militants de la « cause noire » à propos de l’Alliance des États du Sahel, née le 16 septembre 2023 avec la signature de la Charte du Liptako-Gourma par ses trois membres fondateurs.
Cette signature historique, dont le deuxième anniversaire est commémoré ce jour, marque sans conteste l’avènement d’une nouvelle ère dans l’évolution politique du continent africain. Il convient de se replonger dans le contexte ayant conduit à la signature de cette Charte instituant l’Alliance des États du Sahel entre le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger.
Près de deux mois auparavant, le 26 juillet 2023, le Niger connaissait un changement constitutionnel à la faveur de la prise de pouvoir par l’armée, sous la conduite du président Abdourahamane Tiani et de ses frères d’armes. Ce tournant incarnait l’aspiration profonde d’une large frange du peuple nigérien, en résonance avec les dynamiques déjà engagées au Mali et au Burkina Faso.
Ces bouleversements provoquèrent de véritables secousses au sein de la CEDEAO, déjà fragilisée par un bras de fer avec les autorités maliennes et burkinabè, à qui elle avait imposé un embargo en décalage flagrant avec les réalités du moment. Les mêmes sanctions inhumaines, illégales et iniques imposées au Mali en janvier 2022 furent reproduites au Niger, avec pour objectif avoué de provoquer une souffrance brutale des populations afin d’induire un changement de régime. Ce fut peine perdue pour l’organisation régionale, dont la Charte du Liptako-Gourma allait bientôt sonner le glas de la notoriété africaine et internationale patiemment construite depuis sa création en 1975.
Quelques jours après les événements au Niger, la CEDEAO convoqua un sommet des chefs d’État à Abuja, brandissant la menace d’une intervention militaire immédiate. En réaction, les gouvernements du Mali et du Burkina Faso, dans un communiqué conjoint daté du 31 juillet 2023, montèrent au créneau et avertirent :«Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ; toute intervention militaire entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger. »
Les velléités d’une partie de la communauté internationale — CEDEAO en tête, appuyée par certains pays occidentaux, fondirent comme beurre au soleil, face à la signature historique de la Charte du Liptako-Gourma.
Cette charte fut accueillie avec ferveur dans les opinions publiques des trois États comme le point de départ d’une véritable communauté de destin assumée. L’expérience est inédite, et tout est dit dans l’article 3 du texte : «L’objectif visé par la Charte est d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle aux Parties contractantes. »
Poussant plus loin la réflexion et l’action communes, ce même article prévoit : «Les Parties contractantes mettront en place ultérieurement les organes nécessaires au fonctionnement et les mécanismes subséquents de l’Alliance, et définiront les modalités de son fonctionnement. »
Ainsi, les populations sahéliennes ne furent guère surprises lorsque, le 6 juillet 2024, cette fois en présentiel à Niamey, les trois chefs d’État, par leurs signatures, jetèrent les jalons fondateurs de la Confédération des États du Sahel (AES).
Le 16 septembre 2023 et le 6 juillet 2024 resteront à coup sûr des dates indélébiles dans l’écriture de l’histoire de la nouvelle Afrique, celle qui entend arracher sa souveraineté et apporter une prospérité tangible à ses populations. Cette Afrique nouvelle, née au cœur du Sahel, est résolument engagée à prendre sa place dans la construction du monde multipolaire en gestation.
Alassane Souleymane
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