
Le centre Kwang Myung de Baco-Djicoroni était plein à
craquer, le samedi 5 mars à l’occasion de l’examen de passage aux grades de
ceintures noires 1er, 2è, 3è et 4è dan de la Fédération malienne de taekwondo
(FEMAT).
Au total, 175 candidats, toutes catégories confondues, étaient en lice
et se sont affrontés dans six épreuves : le poomsae (les formes), les
techniques de base (kibon), les attaques-défenses (hanbon kyorugi), le combat
(kyorugi), les coups sur cibles (pyojeuk) et la théorie.
À l’issue des
épreuves, 171 athlètes ont été admis et la promotion a été baptisée du nom du
grand Maître Bakary Diawara «Yankee », ceinture noire, 7è dan.
L’évènement
s’est déroulé en présence de plusieurs personnalités, dont le président de la
FEMAT, Maître Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 7è dan, le directeur
technique national (DTN) de la fédération, Maître Mohamed Touré, ceinture
noire, 6è dan et le secrétaire général de l’instance dirigeante du taekwondo
national, Maître Yacouba Traoré, ceinture noire, 6è dan.
«Le niveau des athlètes est bon, mais un directeur technique
national n’est jamais satisfait à 100%.
Nous allons continuer à travailler pour
rehausser encore le niveau des athlètes, a déclaré Maître Mohamed Touré. à la
veille de chaque passage de grades, a-t-il ajouté, nous faisons des stages au
Palais des sports Salamatou Maïga pour uniformiser le niveau.
Les athlètes progressent,
mais nous devons toujours avoir présent à l’esprit que le travail doit
continuer et que chaque étape est un apprentissage».
Le premier responsable de la FEMAT, Maître Alioune Badara
Traoré a également salué la prestation d’ensemble des athlètes et exprimé sa
satisfaction.
«On fait deux passations de grades chaque année. C’est la
première épreuve, il s’agit de l’examen de passage de grades des ceintures
noires de 1er au 4è dan.
La cérémonie a pour but d’évaluer le niveau de l’élève
et de connaître ce qu’il a fait pendant un certain temps. A-t-il progressé ou
non ?
C’est comme dans l’armée, chaque formation permet d’avoir un nouveau
galon, a expliqué le président de la FEMAT. Au niveau du 4è dan, ce sont des
maîtres, car ils commencent à animer sérieusement les structures de formation.
Il faut que les pratiquants sachent que le taekwondo est l’école de toute une
vie, quand on commence à pratiquer cette discipline on ne s’arrête jamais.
C’est la première chose qu’il faut savoir. La deuxième,
c’est l’apprentissage continu, un pratiquant de taekwondo n’est jamais
satisfait de ce qu’il fait, parce qu’il doit continuer à progresser.
Ensuite
dans le taekwondo, il y a l’élément ‘’do’’ qui est très important, c'est-à-dire
l’esprit qui constitue la sagesse, la politesse, le don de soi, la
persévérance, etc», a conclu MaÎtre Alioune Badara Traoré, ceinture noire, 7è
dan.
Boubacar KANTE
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