
Cette dialyse comme le dit si bien
Dr Samba Konaré est le nom commun utilisé pour la plupart des traitements pour
l’épuration extra rénal. L’épuration extra rénale est une méthode utilisée pour
venir en aide aux reins défaillants. Il peut s’agir d’une insuffisance rénale
aiguë ou d’une insuffisance rénale chronique.
Le médecin néphrologue du Centre de dialyse à
l’hôpital de district de Lafiabougou précise que le rein défaillant n’est pas
en mesure de faire l’excrétion, l’élimination des déchets ou ses fonctions
hormonales. C’est pourquoi, l’épuration extra rénale est utilisée pour épurer
les déchets du sang et éliminer les toxines de l’urine. Il existe deux types de
dialyse : l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. D’après le néphrologue,
notre pays fait plus d’hémodialyse
conventionnelle, une méthode utilisée pour épurer le sang des déchets.
L’hémodialyse consiste à travailler sur le sang
du malade par la fistule artério-veineuse pour faire circuler le sang. Pour ce
faire, le toubib dit qu’il faut deux aiguilles. La première amène le sang pour
le nettoyer. Le sang sort par cette première aiguille pour venir dans un rein
artificiel. Il indique que c’est ce rein artificiel qui va assurer la fonction
du rein défaillant. Après nettoyage le sang est retourné chez le malade par une
autre aiguille. Pour cette séquence, il faut une durée moyenne de 4 heures de
temps. Le médecin insiste sur le fait que l’hémodialyse doit être une prescription
spécialisée faite par le médecin. La moyenne doit être 12 heures de temps en
raison de 3 séances par semaine. Mais le néphrologue dit qu’au Mali, nous
sommes à 8 heures par semaine. Lors des séances d’hémodialyse, il faut
utiliser l’héparine pour éviter la coagulation du sang.
Chaque fois que le sang est en contact avec le
rein artificiel, celui-ci élimine les déchets toxines urémiques et l’excès de
liquide. Dr Konaré dit que ces éliminations sont naturelles chez une personne
qui a une bonne fonction rénale normale. «Lorsque que nous mangeons et buvons,
nous devons uriner chaque fois et l’excès de ces toxines sont éliminés par
l’urine normale», souligne le praticien, avant de préciser que les patients
souffrant d’insuffisance rénale ne sont pas en mesure d’amener ces déchets hors
de l’organisme, même en urinant.
C’est pourquoi, il y a une accumulation des
déchets toxiques chez eux. À la fin de la séance, la totalité de sang du malade
est retournée au malade. Le malade peut manger avant et pendant la séance de
dialyse. Sur ce point, il soulignera qu’il y a des malades diabétiques ou des
enfants qui ne pourront pas faire 4 heures sans manger.
Pour une bonne séance de dialyse, Dr Konaré
rappelle qu’il y a des principes à respecter. «Nous examinons le malade bien
avant sa séance de dialyse, nous prenons les chiffres tensionnels, la
température, nous vérifions chez les malades diabétiques la glycémie», indique
t-il, avant de préciser que si ces paramètres sont normaux, le malade peut
rentrer avec sa fiche médicale remplie par le médecin néphrologue et commencer
sa séance. Par contre, si le malade a de la fièvre, des vomissements, de la
diarrhée, une infection sévère, la séance de dialyse est suspendue.
Il faut
noter que lors de la séance de dialyse, des complications peuvent survenir
comme l’hypotension, l’hypoglycémie, des poussées hypertensives, des
vomissements et saignements. Mais, le médecin spécialiste de néphrologie rasure
que ces cas sont, pour la plupart, corriger par les infirmiers lors de la séance.
En fin de dialyse, c’est l’hypoglycémie, des crampes musculaires, une fatigue
exagérée et des poussés hypertensives. Après la séance, le toubib dit que s’il
n’y a pas d’incident, le malade peut directement rentrer à la maison.
Fatoumata NAPHO
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