
Initié par l’Onasr, en collaboration avec la
Communauté des pratiques sur les normes sociales en Afrique francophone et son
partenaire sous-régional BinaÏs Mali, l’atelier a permis de faire comprendre le
rôle et l’importance des normes sociales dans les différentes interventions ou
recherches qui touchent le changement social et de comportement dans le domaine
de la santé de la reproduction au Mali et en Afrique de l’Ouest. La cérémonie a
été co-présidée par la directrice adjointe de l’Onasr, Dr Traoré Aminata Cissé
et le directeur associé de Binais Mali et coordinateur régional de la communauté
des normes sociales, Ismael Diawara.
D’après ce dernier, il s’agissait de mettre en
commun toutes les réflexions et créer une synergie pour une valeur ajoutée
significative. Il a dit que cet atelier permettra de répondre à toutes les
questions relatives aux normes sociales. «Nous essayerons d’expliquer et faire
comprendre l’importance des normes sociales. Clarifier comment celles-ci
peuvent impacter positivement ou négativement les interventions dans la
recherche de la santé de la reproduction», a expliqué Ismael Diawara. Et
d’ajouter qu’ils trouveront des pistes de réflexion et dégageront les
perspectives.
«À travers cette rencontre, nous allons faire
en sorte que les normes sociales ne puissent plus poser de problèmes dans les
cas d’intervention et en quête de santé et qu’elles soient des solutions. Pour
ce faire, des outils, stratégies ou solutions seront adaptés pour le bien-être
des populations et surtout des couches vulnérables; à savoir des femmes et des
filles», a poursuivi le coordinateur régional de la communauté des normes
sociales. En parlant de normes sociales, il a expliqué que ce sont des règles
et comportements qui régulent dans une société la façon de faire. Ce sont des
prescriptions qui sont formelles ou informelles qui disent aux gens au sein
d’une communauté ce qu’ils doivent faire ou pas.
La directrice adjointe de l’Onasr dira que les
normes sociales sont d’importants vecteurs socioculturels qui influencent
positivement et négativement la santé et le bien-être social de la population. «Qu’il
s’agisse de santé sexuelle et reproductive ou de Violences basées sur le genre,
les normes sociales guident et régulent les comportements des individus au sein
d’un groupe ou d’une communauté et prescrivent ce qu’il faut ou ne faut pas
faire dans une situation donnée», a-t-elle souligné.
Quand ces normes sociales sont positives, a estimé Dr Traoré Aminata Cissé, elles doivent être encouragées, car peuvent favoriser le changement social ou de comportement. Cependant lorsqu’elles sont négatives, elles peuvent parfois menacer la santé de la femme ou la vie de la jeune fille.
Au regard de cet état de fait, la responsable de l’Office a rappelé la nécessité de disposer d’outils de compréhension, d’analyse et des pistes de solutions pour faire face à ces normes sociales dans le but de les utiliser à des fins qui favorisent et protègent davantage la santé reproductive.
Fatoumata NAPHO
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