
L’Essor : Quel bilan tirez-vous du parcours des Dames et des Messieurs du Stade malien en Coupe du Mali et en championnat ?
Moustapha Touré : La saison qui vient de s'achever a commencé en retard (jusqu'à fin avril, ndlr). Mais au niveau du Stade malien, le bureau avait pris toutes les dispositions pour assurer une bonne saison sportive.
Le renforcement des effectifs (Messieurs et Dames), le changement d'encadrement technique au niveau des Messieurs, l’élaboration d’un code de conduite, l’instauration des primes de motivation et d’autres récompenses pour l’ensemble des acteurs, c’est-à -dire, les joueurs et les staffs techniques. En championnat national, les deux équipes du Stade malien ont terminé, chacune à la première place de la phase initiale (poule unique jouée en aller-retour, ndlr).
En 14 matches, l’équipe masculine n’a enregistré qu’une seule défaite, contre deux pour la formation féminine. Au Carré d'as, les Messieurs ont concédé une défaite en trois sorties contre deux pour les Dames.
L’équipe féminine a été ainsi éliminée de la course au titre, alors que les Messieurs ont été sacrés avec en prime, un parcours sans-faute. Mais en Coupe du Mali, nos braves Dames se sont rachetées de belle manière, en se hissant sur la plus haute marche du podium. Les Messieurs eux, sont allés au bout de leur rêve, en réalisant le doublé Coupe-championnat. Je suis donc un président totalement satisfait et fier des deux formations du Stade malien.
L’Essor : La formation masculine s’est également qualifiée pour la phase finale de la Basketball Africa League, une première pour le club ?
Moustapha Touré : Après le titre de champion du Mali, il fallait se tourner tout de suite vers les éliminatoires de la BAL qui étaient programmés à Niamey à la mi-octobre. Malgré les contraintes, nous avons inscrit l'équipe pour prendre part à la compétition. Dieu merci, les joueurs ont fait honneur au basket-ball malien, en se qualifiant à la phase finale. Nous avons mis tous les atouts de notre côté, en recrutant quelques joueurs étrangers, dont l’Américain Efe Owadie et le Congolais Arsène Mwana.
L’équipe a réalisé un parcours extraordinaire lors des éliminatoires qui se sont déroulées à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En cinq matches, elle a signé quatre victoires dont le succès contre Bangui Sport qui a permis à l’équipe de valider son ticket pour la BAL.
Une fois encore, bravo aux joueurs et à l’encadrement technique, ils ont abattu un travail extraordinaire et toute la famille du Stade malien est fière de leurs résultats. Le travail entamé il y a deux ans a porté ses fruits. Au nom de la direction du Stade malien, je remercie nos compatriotes résidant en Côte d’Ivoire qui ont été d'un apport inestimable.
L’Essor : Vous êtes candidat à la présidence de la Fédération malienne de basketball. Qu’est-ce qui motive votre décision ?
Moustapha Touré : Ce qui m’a motivé à briguer la présidence de la fédération, c’est surtout la situation actuelle des clubs par les instances dirigeantes du basket-ball, à savoir la Ligue de basket-ball du District de Bamako et la Fédération malienne de basket-ball. Il faut absolument changer pour permettre aux clubs de se développer et changer les conditions de vie et de travail des joueurs.
Aujourd’hui, la fédération ne donne qu’un million de Fcfa aux clubs comme prime de participation aux compétitions. Un million de Fcfa ne suffit même pas pour recruter un joueur, à fortiori assurer les autres dépenses du club. Si Dieu me donne la chance de gagner l’élection, je ferai tout pour mettre les clubs dans les meilleures conditions de travail. Les clubs doivent être indépendants sur le plan financier, tant qu’ils resteront dépendants des instances sportives, ils ne pourront jamais se développer. Il faut revoir la politique de gestion des clubs pour redorer l’image du basket-ball malien.
L’Essor : Quel message lancez-vous au monde du basket-ball malien dans la perspective de la phase finale de la BAL ?
Moustapha Touré : Je lance un appel aux autorités en charge du sport, aux instances sportives et aux partenaires pour venir en aide au Stade malien et permettre à l’équipe de bien préparer la phase finale de la BAL.
Je rappelle que nous n’avons bénéficié d’aucun soutien lors des deux phases éliminatoires, ni pour la préparation, ni pour les voyages, encore moins pour les primes et l’hébergement. Je trouve cela anormal pour la simple raison que les jeunes représentent l’ensemble du Mali dans cette compétition. Mais quelle que soit la suite des événements, le Stade malien fera ce qu’il peut pour motiver les jeunes et les porter vers la victoire finale.
Interview réalisée par
Seïbou S. KAMISSOKO
Seibou Sambri KAMISSOKO
Le Cap-Vert est devenu, lundi dernier, le plus petit pays africain à se qualifier à la phase finale du Mondial, surclassant l'Eswatini 3-0 lors de la 10è et dernière journée des éliminatoires, Zone Afrique.
L’Union des fédérations ouest-africaines Zone (UFOA) a organisé, hier, un atelier de formation sur la médecine du sport. La session qui s’est déroulée au siège de la Fédération malienne de football (Femafoot) était dirigée par la responsable du département du football féminin à lâ€.
L'Essor : Comment comptez-vous aborder cette demi-finale contre la Guinée ?.
Les deux pays s’affrontent ce soir à 19h au stade Mamadou Konaté pour une place en finale, synonyme de qualification à la prochaine CAN de la catégorie. Dans l’autre demi-finale, prévue à 16h, le Sénégal, détenteur du trophée, sera face à la Guinée-Bissau.
Dans ces lignes, notre confrère d’Infinisport, revient sur le premier tour et se prononce sur les demi-finales.
La Ligue d'escrime de Koutiala a été l'une des attractions de la saison 2024-2025. En atteste l'excellent parcours réalisé en Coupe du Mali par Békaye Coulibaly..