
Les Forces armées maliennes ont rondement conduit une intervention dans cette localité connue pour être un important point d’appui des groupes terroristes écumant la Région de Mopti. De nombreux terroristes ont été pris au piège
C’est de notoriété
publique, depuis 2016, la Commune de Togue Mourari dont le chef-lieu est Moura,
village situé à 63 km de la ville de Djenné, est une zone truffée de
terroristes appartenant à la Katiba Macina. à Moura, ils avaient pignon sur rue
et y tenaient leurs rencontres, généralement les jours de marché aux bestiaux
qui sont aussi des occasions pour se ravitailler en nourritures après avoir
vendu du bétail saisi aux paisibles éleveurs sous formes de « Zakat » ou tout
simplement de rapines.
Une nouvelle
rencontre des forces du mal y était annoncée pour le dimanche 27 mars, jour de
marché. Chose rare et signe de l’importance des sujets inscrits à l’ordre du
jour : elle devait réunir, de 11 heures à 13 heures, les chefs des différentes
bases de la Katiba Macina autour de leur mentor, Hamadoun Kouffa. Objectif ?
Peaufiner des stratégies visant à assurer l’autofinancement du groupe, sevré
des ressources que lui procurait son parrain Iyad Ag Ghaly. Les raisons de ce «
divorce » ne sont pas encore connues.
Ces stratégies
avaient été déjà ébauchées lors d’une précédente réunion, également tenue à
Moura le 20 mars dernier. Et à l’occasion, selon les renseignements, les
lieutenants de Kouffa sont convenus d’amplifier le vol de bétails et la
collecte de la « Zakat » auprès des populations. En vertu de la Zakat, chaque
famille devait offrir au groupe terroriste 40% de ses récoltes, vivres et bétails.
La rencontre du dimanche 27 mars devait donc entériner des décisions aux conséquences
indicibles sur le plan humanitaire. Dès le vendredi 25 mars, des centaines de
terroristes commencèrent à converger vers Moura.
Leurs mouvements étaient
suivis à travers des drones, des avions et d’autres moyens de surveillance déployés
par l’armée. Les renseignements ont constaté l’arrivée d’une dizaine de chefs
de bases, accompagnés chacun d’au moins 10 gardes du corps. Et le dimanche, à
11 heures, l’armée a décidé de donner l’assaut. Trois groupes de combat des
forces spéciales, embarqués à bord de trois hélicoptères, sont projetés tout
autour du village.
Le premier groupe est
déployé au sud, où avaient été repérés deux points de rencontre. Aussitôt débarqués
sur les lieux, les militaires essuyèrent le feu nourri de l’ennemi. C’est là
que les premiers FAMa sont tombés au combat. D'autres soldats sont aéroportés
pour appuyer ce groupe qui tentait de regagner les bâtiments dans lesquels s’étaient
retranchés les chefs terroristes.
Pendant ce temps, les deux autres groupes de combat poursuivaient leur progression. Non sans anicroche. Les terroristes acculés demandèrent également des renforts qui, partis de Ouro Modi et d’autres localités, n’ont pu accéder à Moura. Ils seront neutralisés par l’aviation et le dispositif au sol. Bilan de ce premier jour de l’opération : 145 terroristes abattus aux alentours du village.
Points de
regroupement- Submergés par la puissance de feu des FAMa, les terroristes ont
afflué vers l’intérieur du village où ils tentèrent de se fondre dans la
population et se cachèrent dans les maisons. Pour éviter des combats de rue en
présence de la population, les forces spéciales décidèrent de ne pas procéder
tout de suite au ratissage. Le village a été hermétiquement bouclé, à la tombée
de la nuit. Certains terroristes essayèrent, sans succès, de profiter des ténèbres
pour s’échapper du piège.
Au petit matin du
lundi 28 mars, un message sera porté à la mosquée, appelant les populations à
se retrouver dans trois points de regroupement. Femmes, enfants et
vieillards-certains ont été transportés dans des brouettes-sortirent du village
et seront pris en charge par l’armée.
Les opérations de
ratissage pouvaient alors commencer. à partir de 7 heures, les forces spéciales
firent une descente dans le village et découvrirent un véritable sanctuaire
avec des entrepôts d’armes et de munitions. Certains de ces entrepôts ont pris
feu alors que des terroristes s’y trouvaient. D’où des corps calcinés que
certains médias et ONG s’évertuent à faire passer pour des civils brûlés. Lors
de ce premier jour de ratissage, 37 terroristes sont neutralisés et 23
personnes interpellées. Certains terroristes s’étaient déguisés en femme.
Le 29 mars, deuxième
jour du ratissage, 21 autres terroristes sont neutralisés et 28 personnes
interpellées. Le 30 mars, le ratissage a pris fin. Les 51 présumés terroristes
interpellés ont été transférés par hélicoptère pour être mis à la disposition
de la gendarmerie pour des fins d’enquête. Ensuite, des patrouilles seront
organisées dans le village pour rassurer la population. Et le 31 mars, aux
environs de 10 heures, les forces spéciales quittèrent le village.
L’état-major ne confirme pas la présence de Hamadoun Kouffa à Moura, puisqu’il n’a pas été retrouvé à l’issue de cette opération rondement menée pour taper dans une fourmilière des terroristes. Les Forces armées maliennes viennent de faire la preuve éclatante de leur montée en gamme.
Issa DEMBELE
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