
Ces médicaments ont déjà fait plusieurs victimes en Gambie
C’est un
vent de panique qui souffle sur les pays africains, depuis l’alerte de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur
la circulation de quatre produits pharmaceutiques de qualité inférieure
(contaminés), détectés en Gambie. Il s’agit d’une solution orale de
prométhazine, des sirops contre la toux pour bébé (Kofexmalin et Makoff) et
contre le rhume (Magrip), tous fabriqués par le Laboratoire Maiden
Pharmaceuticals Limited (Haryana, Inde).
Pour heure
on ne trouve pas trace de ces médicaments dangereux dans notre pays, mais déjà
la direction de la pharmacie et du médicament (DPM), sur instruction des
autorités compétentes, a donné des consignes aux différentes directions
régionales de la santé de détecter éventuellement ces médicaments et de les
retirer de la circulation.
Le
directeur général de la pharmacie et du médicament, Dr Yaya Coulibaly, a
déclaré qu’une lettre circulaire a été envoyée à tous les directeurs régionaux
de la santé depuis le 9 septembre dernier pour signaler ces médicaments. Il a
indiqué que devant toute alerte de ce genre,
il est primordial de faire passer l’information et prendre des mesures
adéquates. Selon lui, c’est ce que nos autoritaires sanitaires ont fait.
La
missive invite tous les acteurs de la santé à maintenir la garde haute contre
les produits suscités. Le patron de la DPM
rassure que les médicaments ne sont pas enregistrés au Mali, mais il
recommande une vigilance accrue au niveau de la chaine d’approvisionnement. Et
d’inciter les professionnels de la santé, ainsi que les populations à signaler
tout cas d’effet indésirable, lié à l’utilisation d’un produit pharmaceutique à
sa direction ou au Centre national de pharmacovigilance.
Selon
l’OMS, les quatre produits avaient été identifiés en Gambie. Ils pourraient
avoir été distribués via des marchés informels dans d’autres pays ou régions.
Leur utilisation peut entraîner des blessures graves ou causer la mort, en
particulier chez les enfants.
L’analyse des échantillons confirme qu’ils contiennent des quantités inacceptables de diéthylène glycol et d’éthylène glycol comme contaminants. Les substances sont toxiques et leurs effets peuvent inclure des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, une incapacité à uriner, des maux de tête, une altération de l’état mental et des lésions rénales aiguës pouvant entraîner la mort.
Fatoumata NAPHO
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