
L’État du Mali, à travers son Trésor public, vient de mobiliser 123,310
milliards de Fcfa sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine
(Umoa). Cette somme a été mobilisée à travers l’emprunt obligataire par appel
public à l’épargne «État du Mali 6,30% 2022-2032 et État du Mali 6,20%
2022-2029», précise un communiqué du ministre de l’Économie et des Finances,
Alousséni Sanou, rendu public mardi dernier.
Le document fait remarquer que cet emprunt obligataire, lancé le 21
novembre 2022 sur le marché financier de l’Umoa, pour un montant de 120
milliards Fcfa, a été clôturé le 02 décembre 2022. «Il est reparti en deux tranches
: Tranche A pour un montant de 70 milliards de Fcfa au taux de 6,30%, avec une
maturité de 10 ans ; Tranche B pour un montant de 50 milliards de Fcfa au taux
de 6,20%, avec une maturité de 7 ans», détaille le communiqué.
Qui souligne que
l’opération a été réalisée par la Société de gestion et d’intermédiation du
Mali (SGI-Mali), arrangeur et chef de file du syndicat de placement, avec comme
co-chefs de file : SGI Benin et SGI Togo. «Elle a permis au Trésor public du
Mali de mobiliser 123,310 milliards Fcfa, soit un taux de souscription de près
de 103%», se réjouit le ministre de l’Économie et des Finances.
Cet énième succès peut être assimilé à un témoignage de la confiance
des investisseurs en «l’État malien et en son gouvernement». Car, cette opération
intervient dans un contexte économique sous régional marqué notamment par la
hausse des prix, la rareté des ressources financières disponibles… Autant de
raisons qui pourraient expliquer les sorties infructueuses des États membres
sur ce marché financier.
Rappelons que le Mali a enchainé ces derniers temps
des sorties infécondes. La dernière en date remonte au 14 décembre dernier. Sur
deux soumissions simultanées d’un montant de 30 milliards de Fcfa chacune, le
Trésor public malien n’a pu mobiliser qu’un peu plus de 9 milliards de Fcfa.
Cet état de fait avait été interprété par des analyses comme une méfiance des
investisseurs vis-à-vis des émissions maliennes.
PROUESSES DU MALI- Ces sorties ratées ne doivent pas également passer
sous silence les prouesses du Mali sur le marché sous régional. Cela depuis son
retour en août dernier suite à la levée des sanctions économiques et
financières inhumaines de la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cédeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Le 2 septembre dernier, l’État du Mali mobilisait plus de 200 milliards
de Fcfa à travers l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne «État du
Mali 6,20% 2022 – 2032». Cet emprunt obligataire, lancé le 15 août 2022 sur le
marché financier de l’Umoa pour un montant de 200 milliards Fcfa, un taux de
6,20% et une maturité de 10 ans, avait été clôturé le 31 août 2022. L’opération
avait permis au Trésor public de mobiliser 207,5 milliards Fcfa, soit un taux
de souscription de près de 104%.
Cette opération était consécutive au 277,371 milliards de Fcfa
levés sur le Marché des titres publics de l’Umoa, trois semaines plus
tôt. En effet, le retour, le 9 août dernier, de l’État du Mali sur le Marché
des titres publics de la Zone Uemoa, avait été un franc succès. L’émission
simultanée de bons et obligations du trésor du Mali» avait permis au
Trésor public national de lever 277,371 milliards Fcfa sur le Marché des titres
publics de la Zone Uemoa avec une remarquable participation des investisseurs.
Pour ce retour sur le marché, les services du ministère de l’Économie et des Finances, à travers le Trésor public, avaient sollicité les investisseurs pour un montant de 270 milliards et ont obtenu une réaction favorable à hauteur de 102 %, bien plus que le montant sollicité, soit 277,371 milliards de Fcfa...
Cheick Moctar TRAORE
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