
Dr Aliou Bah
Le
plexus brachial est l’ensemble des nerfs qui quittent le cou et qui viennent le
long des membres supérieurs jusqu’au dos. Le spécialiste dit que lorsqu’il y a
un étirement ou un arrachement de ces nerfs, on parle de lésions du POPB. Et de
préciser que c’est ce qui entraîne l’impossibilité de bouger la main. La cause
? Le gros bébé à la naissance et l’accouchement difficile, explique Dr Bah. La
difficulté de sortir l’épaule va pousser les agents de santé à faire
l’impossible pour sauver le bébé.
Comment
reconnaît-on cette paralysie ? Pour le traumatologue, c’est simple, il suffit
de regarder le bras de l’enfant qui ne bouge pas ou de remarquer qu’il n’a pas
le reflex de tenir un doigt quand on le lui tend. Mais, il précise que la lésion
ne présente pas de douleur. La
POPB survient très souvent chez les enfants de femmes qui n’ont pas fait un
suivi régulier de leurs grossesses ou qui n’ont pas été bien assistées à
l’accouchement.
Mais, il y a aussi les femmes diabétiques et les gros bébés à
la naissance. Si la lésion ou paralysie n’est pas bien prise en charge, elle
peut conduire à des complications graves : un bras non fonctionnel tout au long
de la vie de la personne affectée. Dr Bah rassuré que cela peut être évité si
la prise en charge est faite correctement. Mieux 80% des enfants auront une vie
normale. Pour ce faire, il faut commencer le traitement dès les 18 premiers
mois de la vie de l’enfant.
C’est pourquoi, il recommande à tous les parents de
faire directement recours à un spécialiste lorsqu’ils remarquent que le bras de
leurs enfants ne bouge pas. Il conseille de sensibiliser les mamans pour le
suivi des grossesses, d’apprécier le poids du bébé avant la naissance et
sensibiliser les sages-femmes en les invitant à faire attention aux gros bébés à
la naissance. En somme, préparer au mieux la naissance et diagnostiquer le bébé
juste après la naissance.
Dr
Aliou Bah soulignera que la prise en charge est pluridisciplinaire. Elle
commence toujours par une rééducation qui peut être très longue. Cette rééducation,
précise-t-il, se fait par un spécialiste et également par la famille.
Après
trois mois, si le bras ne bouge pas, il faudra faire recours à la chirurgie. Il
précise que 80% des cas n’ont pas besoin de cette chirurgie. Pour la chirurgie,
il y a trois manières : la chirurgie nerveuse, la chirurgie musculaire et celle
osseuse. La première consiste à faire une réparation des nerfs (entre 6 à 18
mois). La deuxième fait un transfert musculaire. La dernière survient lorsque
les deux chirurgies n’ont pas pu être faites à temps (entre 7 à 8 ans). Elle
consistera à casser l’os, le réparer pour lui donner sa mobilité. Il faut nécessairement
un suivi par le chirurgien qui va coordonner toute cette prise en charge.
Sur le plan épidémiologique, il dit que c’est une lésion assez fréquente. La fréquence est de 5 lésions de plexus brachial pour chaque 1.000 naissances. C’est une pathologie d’actualité et surtout qui a des répercussions fonctionnelles énormes. La bonne nouvelle est que notre toubib fait partie d’un projet africain de prise en charge gratuite de cette lésion. C’est un projet de formation des chirurgiens sur la prise en charge de la chirurgie nerveuse. Et c’est un projet global qui couvre 10 pays africains.
Fatoumata NAPHO
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