
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali (c)
La cérémonie
d’ouverture des travaux a été présidée par le commissaire à la sécurité
alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, en présence du directeur pays de WHH,
Francesco de Pasquale, et de l’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dr Dietrich
Fritz Reinhold Pohl.
L’indice
de la faim dans le monde (GHI) est un outil utilisé pour mesurer et surveiller
l’évolution de la faim aux niveaux mondial, régional et national. Ses scores
sont calculés à l’aide d’une formule regroupant 4 indicateurs permettant de
cerner la nature multidimensionnelle de la faim. Il s’agit des indicateurs
«sous- alimentation», «retard de croissance», «émaciation infantile» et
«mortalité infantile».
WHH, qui
est à sa 19è édition de la publication du GHI a pour objectif «Faim zéro» d’ici 2030. Celui-ci est loin
d’être atteint, car des milliards de personnes dans le monde ne jouissent pas
du droit à une alimentation adéquate. S’agissant particulièrement de notre
pays, sa tendance du score a eu un léger progrès dans l’alimentation de 2016 à
2024, il est passé de 24.7 à 24.0. Il reste, cependant, toujours dans un niveau de faim
grave.
Selon le
directeur pays de WHH, cette année, le rapport et l’analyse du GHI mettent en
relation la justice de genre avec l’éradication de la faim. Francesco de
Pasquale a souligné qu’après un recul considérable de la faim en 2006, la
tendance s’est de nouveau dégradée, notamment du fait de la recrudescence des
conflits et des effets du changement climatique. Il a spécifié que l’Afrique
subsaharienne connaît une situation grave, rendant l’objectif «Faim zéro» d‘ici
2030 impossible à atteindre. «Si la tendance persiste, il faudra attendre
jusqu’au 2160», a-t-il fait savoir.
Le rapport
met en lumière le lien entre l’inégalité des genres, le changement climatique
et l’insécurité alimentaire. Sans mesure immédiate, 158 millions de femmes
pourront basculer dans la pauvreté et 236 millions dans la faim d’ici 2050. à
cause des inégalités, les femmes sont les plus touchées par l’insécurité
alimentaire. Leur situation est encore pire dans les pays touchés par le
changement climatique.
Dans
certains pays, a noté Francesco de Pasquale, l’écart entre les hommes et les
femmes en sécurité alimentaire s’élève jusqu’à 19%. Et de souligner au passage
que WHH, dans ses projets au Mali, a touché environ 100.000 femmes en 2023 à
travers les actions concrètes dans les domaines de l’élevage, l’agriculture,
l’entreprenariat vert et la transformation agro alimentaire.
Pour le commissaire à la sécurité alimentaire, il est généralement admis que les inégalités entre les femmes et les hommes constituent un facteur important de pauvreté et que partout dans le monde, les femmes sont confrontées à des discriminations, injustices et violences. De cette triste réalité, il ressort la nécessité que les femmes puissent prendre part à l’élaboration des politiques et des décisions qui touchent l’ensemble de la société. Redouwane Ag Mohamed Ali a souhaité que les résultats de ce débat permettent de comprendre les enjeux et défis nutritionnels et permettront de savoir comment la justice de genre peut faire progresser la résilience climatique pour atteindre la Faim zéro.
N'Famoro KEITA
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