
Une partie du public lors de la présentation de l’ouvrage à la Maison de la presse
Au
cours de la cérémonie, Issiaka Ahmadou Singaré, collaborateur et représentant
de l’auteur est revenu sur les trois aspects du livre, précisant qu’il ne
s’agit pas d’une autobiographie, mais d’une succession de tranches de vie, en
particulier de trois vécus. Selon le présentateur, Dr Choguel Kokalla Maïga a
intitulé le premier vécu : le rôle de la manipulation en politique, cas du
Mali. Le deuxième vécu est constitué par ses relations avec les anciens chefs
d’état Moussa Traoré, Amadou Toumani Touré, Ibrahim Boubacar Keïta et l’actuel
président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Le troisième vécu est
consacré à son propre combat.
Véritable
mine d’informations pour mieux connaître l’auteur, cet ouvrage retrace en effet
les parcours académique, professionnel et politique de Choguel Kokalla Maïga.
Il revient sur les années de
militantisme au sein de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM), entité de
la jeunesse du parti Union démocratique du peuple malien (UDPM). Toute
chose qui a forgé le personnage
politique qu’il est devenu plus tard, lui permettant à la faveur du
multipartisme, de porter sur les fonts baptismaux le Mouvement patriotique pour
le renouveau (MPR). Au sein de cette formation politique, au sein de laquelle, Choguel Kokalla Maïga
militera avec plusieurs cadres de l’ancien parti unique. Ayant derrière lui, plus de 40 ans de vie politique, il identifiera
plusieurs types d’hommes politiques.
De
son militantisme au sein de l’UNJM à sa position actuelle, Choguel Kokalla
Maïga s’est, de manière résolue, mis au service exclusif du Mali qu’il a
chevillé au corps et pour lequel il se dit prêt à tout sacrifier. Certains
chapitres du livre illustrent éloquemment cet état d’esprit : les valeurs qui fondent mon identité ;
du rôle de la manipulation en politique ; avec le général Moussa Traoré,
reconnaissance du mérite ou obligation envers un bienfaiteur ; les espoirs
deçus de la IIIè République. Le dernier chapitre est consacré à la
rectification de la trajectoire de la Transition intervenue en mai-juin 2021.
En
somme, entre 1991 et 2024, toutes les figures marquantes de l’histoire
politique du Mali sont mentionnées dans ce livre. Ainsi, selon Issiaka Ahmadou
Singaré, si Choguel K. Maïga a pu parler longuement de ces anciens présidents
et de l’actuel chef de l’état, c’est qu’il a eu à collaborer avec beaucoup
d’entre eux. Alors qu’avec le président Alpha Oumar Konaré, ça été l’opposition
radicale. Par pudeur, par modestie, Choguel a préféré ne pas parler de l’homme,
clarifie-t-il.
L’ouvrage
révèle que l’ancien président de la Libye, Mouammar Kadhafi a confessé à
Amadou Toumani Touré que le général
Moussa Traoré est différent des anciens chefs d’état. « Quand je les rencontre,
ou ils critiquent leurs prédécesseurs ou ils me demandent de l’argent. Moussa
Traoré m’a plutôt demandé d’aider le président ATT et le Mali »,
témoignait le Guide de la Révolution
libyenne. Aussi, le livre, du moins son auteur retient des qualités chez le
président IBK lorsqu’il est question de défendre les intérêts du pays. à ce
propos, il rappelle que lors de la signature de l’Accord pour la paix et la
réconciliation, issu du processus d’Alger en 2015, Hervé Ladsous ancien secrétaire général adjoint aux opérations de
maintien de la paix de l’Onu est intervenu sur un ton condescendant pour faire
des injonctions au gouvernement malien.
Ce qui n’a pas plu au président IBK qui
lui rétorquera sans prendre de gants que « nous sommes gens de bien et nous
sommes pas des gueux ». La même volonté de défendre mordicus notre pays et
le patriotisme sont à relever également
chez le président ATT. Ainsi, lors d’une des fêtes du 14 juillet à
Paris, le président de la République
française s’est levé lorsque l’Armée de son pays passait. Aussitôt, tous
les chefs d’état africains, qui étaient invités, se sont levés à l’exception du
président ATT. Notre chef de l’état d’alors, selon Issiaka Ahmadou Singaré, le
faisait par fidélité à la mémoire de nos résistants tombés lors de la
pénétration coloniale. Il voulait leur rendre hommage.
Les partisans du régime de Moussa Traoré n’ont toujours pas digéré que leur regime ait été renversé par le Mouvement démocratique ? Répondant à cette question, le présentateur de l’ouvrage a indiqué que le Mouvement démocratique a été une rencontre de circonstances entre des gens qui n’avaient qu’un seul objectif : renverser le régime du général Moussa Traoré. La preuve, a-il développé, ils n’étaient d’accord sur rien et qu’une fois le changement de régime intervenu, ils se sont séparés les uns des autres. Pis, certaines figures emblématiques du Mouvement démocratique seront emprisonnés sous le régime du président Alpha Oumar Konaré. Les témoignages ont davantage mis en lumière les qualités de l’auteur, en l’occurrence le sens élevé de son patriotisme.
Massa SIDIBE
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