Ce programme vise à accroître la productivité agricole dans la perspective de stimuler l’économie locale et atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La cérémonie organisée à cet effet, dans un hôtel de la place, a enregistré la présence de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Rachna Korhonen, du directeur général de la société Éléphant vert au Mali, Bernard Laguerre, des responsables des services techniques de l’agriculture ainsi que des représentants des organisations paysannes et semencières.
Les défis et les contraintes liés au développement de notre secteur agricole sont nombreux. On peut citer, entre autres, le faible niveau de mécanisation et d’introduction des technologies agricoles et le déficit de financement.
À ces contraintes, s’ajoutent les perturbations de la chaîne d’approvisionnement en engrais occasionnées par le conflit russo-ukrainien. Misant sur des solutions locales afin de pouvoir surmonter cette situation, l’Agence des États-Unis pour le développement (Usaid-Mali), en partenariat avec le gouvernement du Mali et les sociétés «Eléphant vert» et «Faso Kaba», a initié le Programme «Agriculture saine et durable».
Ce programme vise à réduire les importations de fertilisants, d’une part, et, d’autre part, à accroître la productivité agricole dans la perspective de stimuler l’économie locale et atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre pays. Prévu pour une durée de deux ans avec un coût de 2 millions de dollars (environ 1,2 milliard Fcfa), il a pour objectif spécifique d’augmenter la production d’engrais organiques de 57.478 tonnes à 92. 000 tonnes, sur la période 2024-2025. Le programme s’attèlera également à élargir le réseau de distribution d’engrais avec 95 nouveaux distributeurs et autonomiser 4.000 producteurs agricoles dont 60% de femmes et 30% de jeunes.
D’entrée de jeu, le ministre de l’Agriculture a souligné que ce programme contribuera, de manière significative, à la transformation durable de l’agriculture malienne conformément à la vision des autorités. Daniel Simeon Kelema a rappelé que le secteur agricole constitue le socle et détermine la dynamique de notre économie. En effet, le secteur emploie environ 80% de la population active et contribue à hauteur de 35% à la composition du Produit intérieur brut (PIB) de notre pays.
Le rôle de l’État est certes primordial dans le processus d’amélioration des systèmes agricoles.
Cependant, selon le ministre Kelema, l’évolution du paysage agricole s’est traduite par l’émergence de nouveaux acteurs, tout aussi importants, tels que le secteur privé et les organisations non gouvernementales. «Il est indispensable d’asseoir, sur la base des principes de mutualisation et de synergie, un cadre de collaboration entre ces acteurs et les structures étatiques, dans le but d’accélérer la transition vers une agriculture moderne, compétitive et durable», a-t-il déclaré.
Pour sa part, l’ambassadeur des États-Unis au Mali a rappelé que selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les trois quarts des 24 millions d’habitants du Mali dépendent de l’agriculture pour leur subsistance. Rachna Korhonen a estimé que la taille limitée des exploitations agricoles maliennes et l’usage limité d’engrais, souvent importés, réduisent leur capacité à nourrir les familles. La solution à ces problèmes pourrait, selon elle, résider dans l’innovation, la collaboration et l’engagement pour des solutions durables.
Makan SISSOKO
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