
Ce nouveau renvoi est intervenu une heure environ après la réouverture de l'audience ce lundi 02 juin 2025, suivie de la vérification d'identités des accusés et témoins par le président de la Cour, Bamassa Sissoko.
Comme lors de l'audience renvoyée du jeudi 22 mai dernier, les débats ont été houleux entre le parquet général, la partie civile représentée par le contentieux de l'État et la défense, qui évoque toujours l'état de santé fragile de sa cliente Bouaré Fily Sissoko qu'elle estime «ne pas être en capacités physique et morale adequates pour comparaître».
Désormais principale accusée du dossier, l'ex ministre de l'Economie et des Finances n'a pu se tenir assise longtemps dans un fauteuil aménagé à cet effet par la Cour. Mais cette inaptitude de Mme Bouaré a été vigoureusement contestée par le ministère public qui met en doute la bonne foi de l'ancienne patronne de l'hôtel des Finances et ses avocats qui était une nouvelle fois venue de l'hôpital où elle a été admise depuis août 2024.
Le président de la Cour a par ailleurs tenu à rassurer l'ensemble des parties de la détermination de la justice à tenir un procès équitable dans le respect strict des Droits de l'Homme et de la dignité humaine, pour la manifestation de la vérité.
Démarré le 27 septembre 2024 dans le cadre de la Cour d'assises spéciales consacrée aux crimes économiques et financiers, le dossier de l'exécution du contrat de la société Guo-Star dénommé «affaire achat de l'avion présidentiel et des équipements militaires », sous le régime de l'ancien Président de la République, feu Ibrahim Boubacar Keïta, devant la chambre civile d'instruction de la Cour suprême avait déjà été renvoyé sine die le 9 octobre dernier.
Les raisons de ce renvoi étaient relatives à des compléments d'informations et à l'audition de certains témoins majeurs au moment des faits dont les anciens Premiers ministres Oumar Tatam Ly et Moussa Mara, ainsi que lex-ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Madani Touré.
A noter que toutes ces personnalités citées ont été entendues en mars dernier par la Cour suprême. Leurs témoignages devraient permettre de situer les responsabilités dans cette affaire dont les Maliens ont hâte de connaitre l'épilogue.
Aboubacar TRAORE
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