
Dr Mamadou Traoré
Pendant cette saison, il a de l’humidité et une baisse de température due à la pluie. C’est ce qui favorise la multiplication de certains microbes tels que les virus. Cette affirmation est soutenue par le pédiatre au Centre de santé de référence de la Commune V, Dr Mamadou Traoré. Selon ce dernier, ce changement de température est la cause des infections des voies respiratoires chez les enfants qui va se manifester par la toux et le rhume. également avec l’alternance de la chaleur et de l’humidité, il y a la prolifération de certains microbes notamment au niveau de la peau, causant des pyodermites (des infections cutanées) ou des réactions allergiques à type d’eczéma à cause du contact avec la boue.
Les maladies diarrhéiques sont souvent favorisées par une certaine prolifération des virus pendant cette période. Le spécialiste explique que les eaux de ruissellement en contaminant les puits peuvent contaminer les aliments qui se mangent crus. Mais, il soutient que le plus grand problème pendant cette saison hivernale reste le paludisme favorisé par un vecteur (le moustique) qui aime cette température entre 20 et 35 degré. Il indique que les enfants sont particulièrement vulnérables par rapport à leur âge et à leur humilité. C’est pourquoi, dit le toubib, entre 6 mois et 5 ans les enfants font beaucoup d’infections.
Le paludisme est une maladie parasitaire causée par un microbe qu’on appelle parasite. Ce parasite appartenant au genre plasmodium, est transmis à l’homme par l’intermédiaire d’un moustique (anophèle femelle). Par rapport aux diarrhées, le pédiatre précise que les causes sont nombreuses, mais les virus sont principalement incriminés. Les bactéries ou parasites sont souvent retrouvées au cours des dysenteries. Les infections cutanés sont également provoquées par les bactéries. On reconnaît ces maladies chez les enfants à travers certains signes qu’il ne faut surtout pas négliger.
Chez le nourrisson, la symptomatologie du paludisme n’est pas spécifique. «Il faut faire beaucoup attention en période de haute transmission du paludisme, il faut penser au paludisme devant tout cas de fièvre associé à n’importe quel autre symptôme», alerte le pédiatre.
Par contre, chez l’enfant plus grand, il y a la fièvre accompagnée de céphalées et des courbatures ou vomissements. Dr Traoré souligne que dans certains cas, le paludisme peut se présenter par des fièvres et accompagné souvent par des maux de tête qui peuvent survenir et disparaître le lendemain. Il prévient que ces types de fièvre peuvent favoriser l’évolution de la maladie parce quelles sont trompeuses.
On parle de diarrhée chaque fois que les selles liquides atteignent le nombre de 3 fois par jour. Ce sont des selles qui peuvent être parfaitement liquidiennes mais souvent ce sont de petites selles accompagnées de douleurs abdominales, et là on parle de syndrome dysentérique avec souvent de la glaire ou du sang dans les selles. Le risque majeur de ces infections intestinales qu’on appelle aussi gastro-entérite c’est la déshydratation.
Quant aux infections respiratoires, c’est surtout la toux et le rhume. Ceux-ci sont souvent associés à des maux de gorge. Les infections cutanées se manifestent par des furoncles qui poussent par-ci par-là, et vont éclater après et laisser souvent des plaies. Il prévient qu’il faut surtout considérer ces infections chez les nourrissons, car elles peuvent facilement évoluer vers une sorte de pneumonie appelée staphylococcie pleuro-pulmonaire.
La bonne nouvelle est qu’il est possible de prévenir ces maladies chez ces personnes dites vulnérables. Pour ce faire, notre spécialiste recommande de respecter un certain nombre d’axes de prévention. Pour le paludisme, il faudra lutter contre les moustiques qui sont à la base de la transmission de ce parasite. Il faut donc assécher les eaux stagnantes surtout dans les boites de conserves ou pneus jetés. L’enfant doit être protégé contre les piqures des moustiques avec les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action. Mais aussi les habiller avec des manches longues et des chaussettes. Concernant les maladies diarrhéiques, la prévention passe par une bonne hygiène alimentaire et environnementale. Il faut protéger les aliments contre les mouches, se laver correctement les mains et celles des enfants.
Par rapport aux infections respiratoires aigues, il est difficile souvent d’éviter ces maladies chez les enfants parce que nous vivons en communauté. Ce sont des maladies virales qui circulent et se transmettent facilement dans la communauté. Par contre, il conseille de les prendre en charge tôt pour éviter leur évolution vers des complications.
C’est le cas des infections cutanées. Il prétend que c’est difficile avec des enfants qui ont la peau sensible. Mais on peut nettoyer l’enfant, l’assécher, lui faire porter des habits à manches longues et même des chaussettes pour éviter la piqure d’autres insectes différents du moustique. Pour protéger les enfants contre ces différentes maladies, le pédiatre recommande une consultation précoce. «Il faut que les parents aient un œil sur l’enfant à chaque fois qu’il se sent un peu mal », conseille le praticien du Centre de santé de référence de la Commune V.
Fatoumata NAPHO
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