
La cérémonie d’ouverture était présidée
par le représentant de l’Oclei, Oumar Wagué, en présence du coordinateur du
Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres
(Luceg), Jean-Paul Riverin et du président du CCMAE, Calixte Traoré.
Cette session s’inscrit dans le cadre de la
commémoration de la 7è édition de la Journée africaine de lutte contre la
corruption, célébrée chaque année le 11 juillet. Le thème retenu au plan
continental est : «La convention de l’Union africaine sur la prévention et
la lutte contre la corruption, 20 ans après : Réalisations et perspectives».
La présente journée a pour objectif de renforcer les capacités des membres du
CCMAE sur la connaissance de la Convention de l’Union africaine sur la prévention
et la lutte contre la corruption (CUAPLC) et les informer des avancées, des
contraintes et des recommandations en la matière, 20 ans après sa ratification.
Selon le président du CCMAE, la prévention et
la lutte contre la corruption ne peuvent porter les fruits escomptés que
lorsque les organisations de la société civile et toute personne de bonne
volonté s’impliquent pour appuyer et pallier les insuffisances des structures
formelles étatiques, généralement limitées par les textes et la lourdeur des
procédures. «Peu importe que la volonté politique, souvent interpellée, soit
prouvée ou non, ce qui compte et qui peut rendre la lutte inexorablement
efficiente, c’est la dynamique que le CCMAE est potentiellement en moyen
d’enclenchée pour booster les actions des structures formelles, publiques de
lutte contre la corruption, notamment l’Oclei», a expliqué Calixte Traoré. Il a
remercié l’Oclei pour avoir donné une place de choix à la société civile et aux
confessions religieuses dans cette mission de salut public.
Pour le coordinateur du projet Luceg, en dépit
des mesures prises par le gouvernement du Mali, la lutte contre la corruption
et l’enrichissement illicite tarde à donner des résultats pouvant faire espérer
sur la fin du fléau. Parmi les difficultés identifiées qui freinent l’élan des
structures travaillant contre le fléau, dira Jean-Paul Riverin, figure en bonne
place le manque de coordination des actions et surtout de collaboration entre
les acteurs. C’est cette idée, a-t-il rappelé, qui a nourri la mise en place
d’un CCMAE des organisations de la société civile par l’Oclei avec l’appui du
projet Luceg.
De son côté, le représentant de l’Oclei a noté que toutes les activités menées au plan national, dans le cadre de cette journée, feront l’objet d’un rapport transmis au Conseil consultatif de l’Union africaine contre la corruption qui est chargé de la mise en œuvre de la Convention et qui fera un compte rendu à la Commission de l’Union africaine. Oumar Wagué a aussi révélé que l’Oclei reste à la disposition des différents acteurs engagés dans la prévention et la lutte contre la corruption.
Amadou GUEGUERE
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