La 1ère édition du Salon international de l’entrepreneuriat - AES, placée sous le thème : «Entrepreneuriat, facteur d’intégration et de développement économique des pays de la Confédération AES», est ouverte depuis hier sur l’esplanade du Stade du 26 Mars en présence de plusieurs invités venus des pays de la Confédération des États du Sahel (AES) et des nations partenaires. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga.
C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck, le ministre chargé de la Formation professionnelle du Burkina Faso, Boubacar Sawadogo et de Sa Majesté Royale Drolor Bosso Adamtey, Roi du peuple Shai du Ghana et membre du Conseil d’État.
Organisé dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération AES, ce Salon de quatre jours (du 18 au 21 novembre 2025) vise à promouvoir un entrepreneuriat national inclusif et innovant, moteur du développement économique dans l’espace confédéral. Il ambitionne aussi d’offrir une plateforme régionale de valorisation de l’initiative privée, de mobiliser les partenaires techniques et les investisseurs autour de projets structurants et de contribuer à la création d’emplois durables et de richesses. Avec plus de 5.000 visiteurs attendus, des délégations de l’AES et d’autres pays partenaires, ce Salon entend se positionner comme un catalyseur de changement et un accélérateur d’opportunités.
Selon la ministre chargée de l’Entrepreneuriat national, cette 1ère édition revêt sans conteste une dimension régionale, tout en étant au service du Mali et de sa jeunesse. Oumou Sall Seck a souligné que le tissu entrepreneurial malien fait face à plusieurs défis, notamment l’accès au financement, les contraintes énergétiques et une concurrence extérieure défavorable du fait du statut d’hinterland des États de l’AES.
«Aujourd’hui, nos politiques publiques répondent suffisamment aux difficultés susceptibles d’entraver l’émergence de nos entreprises», a-t-elle assuré, ajoutant que ce Salon contribuera à cette ambition grâce à des formations spécialisées, des panels de haut niveau, des concours d’idées innovantes, des rencontres B2B et un espace dédié au contenu local, pierre angulaire de l’essor des entreprises nationales. Pour sa part, le ministre burkinabè de la Formation professionnelle a exprimé sa reconnaissance envers les Chefs d’État de l’AES pour leur vision et les orientations destinées à offrir des réponses concrètes aux défis du sous-emploi et du chômage des jeunes.
Boubacar Sawadogo a rappelé que le rôle de la jeunesse ne se limite pas aux slogans, mais passe par la création de richesses et d’emplois. Il a également remercié les autorités initiatrices du salon, qualifié de «tremplin» pour la concrétisation des politiques publiques en faveur des jeunes. En appelant à soutenir durablement cette dynamique, il a exhorté les acteurs financiers et institutionnels à faire confiance aux jeunes entrepreneurs.
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a indiqué que la forte présence de plusieurs pays aux côtés du Mali témoigne que notre pays «reste un État fréquentable, non isolé, en paix avec lui-même et avec les autres ; un pays qui avance, n’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure qui cherchent vainement à saper le moral des Maliens par la désinformation et l’intox».
Le Général de division Abdoulaye Maïga a exprimé sa gratitude au Chef de l’État qui a toujours placé au cœur de ses priorités, l’entrepreneuriat, l’emploi et la formation professionnelle, notamment pour les jeunes et les femmes, afin de renforcer leurs contributions à la création de richesses.
Ces préoccupations, a-t-il poursuivi, sont prises en compte dans la lettre de cadrage adressée par le Président de la Transition au gouvernement. Il a rappelé que la sous-région, et particulièrement l’espace de l’AES, est confrontée à des défis majeurs liés à la défense et à la sécurité, au développement et à la diplomatie. Avec plus de 70 millions d’habitants et un taux de croissance globalement positif, les pays de l’AES disposent pourtant de nombreuses opportunités, notamment dans le domaine de l’entrepreneuriat, permettant la création d’emplois et de revenus, surtout pour les jeunes et les femmes.
Dans le domaine du développement, il s’agit, selon le chef du gouvernement, de se doter de capacités et de stratégies solides pour surmonter ces défis dans un contexte international difficile, marqué par des tentatives de déstabilisation et diverses formes de pression visant à entraver le développement légitime des populations. Il a également souligné la nécessité de réorganiser plus efficacement les bases d’une coopération équilibrée afin de protéger et de renforcer les outils du développement, au premier rang desquels figure l’entrepreneuriat.
C’est dans cette dynamique que s’inscrit le Salon international de l’entrepreneuriat de l’AES, a indiqué le Général de division Abdoulaye Maïga. Selon lui, l’événement constitue une initiative stratégique dédiée à la souveraineté économique, à la consolidation de la coopération régionale et au développement inclusif.
La cérémonie s’est achevée par la coupure du ruban symbolique, suivie de la visite des stands.
Amadou GUEGUERE
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