Parmi ces grandes équipes, on peut citer,
l’Italie, quadruple vainqueur de la compétition, l’Algérie, double championne
d’Afrique, les deux pays sud-américains, la Colombie et le Chili. Le «séisme» a
frappé l’Italie le 24 mars dernier. Opposée à la Macédoine du Nord au premier
tour des barrages, le match ne devait être qu’une simple formalité pour la sélection
italienne auréolée de son titre de championne d’Europe.
Mais maladroite (5 tirs
cadrés sur 32 tentatives), la Nazionale (surnom de la sélection italienne,
ndlr) restait sous la menace macédonienne. Ce qui devait arriver, arriva dans
les arrêts de jeu : à la 92è minute, Aleksandar Tarjkovski décoche une frappe
de 25m qui trompe Gianluigi Donnarumma. Le score n’évoluera plus et l’Italie était
alors, à la surprise générale. «C'est dommage que l'Italie, ayant remporté le
Championnat d'Europe, n'ait pas le droit de se qualifier pour la Coupe du
monde, a réagi Roberto Baggio, illustre légende de la sélection. Et de
poursuivre, c’est de la folie».
C’est la deuxième fois d’affilée que la Squadra
Azzura (autre surnom de la sélection italienne, ndlr) rate la phase finale de
la Coupe du monde après celle de 2018 en
Russie. Avant ces deux revers, les Italiens n’avaient manqué que l’édition de
1958. Quart de finaliste en 2018 (défaite face à l’Angleterre), la Suède n’a
cette fois-ci pas réussi à se qualifier pour la compétition. Le pays de Zlatan
Ibrahimovic a été éliminé par la Pologne de Robert Lewandowski lors des
barrages.
Comme l’Italie et la Suède,
l’Algérie a également été éliminée et n’effectuera pas le voyage du Qatar. Après
une Coupe d’Afrique des nations (CAN) complètement ratée (élimination en phase
de groupe sans la moindre victoire), l’Algérie, championne d’Afrique en 2019,
voulait gommer cette désillusion en se qualifiant pour le Mondial. Opposés au
Cameroun, les Fennecs ‘surnom de la sélection algérienne, ndlr) partaient
favoris avant la double confrontation avec les Lions Indomptables. Le statut de
Mahrez &Co était conforté après le match aller et une victoire 1-0 au
Cameroun mais la suite sera un horrible souvenir pour l’Algérie.
En effet, lors
de la manche retour en Algérie se fera piéger 1-0 par le Cameroun, avant d’être
assommée dans les prolongations (2-1). Du côté de l’Amérique du sud, plusieurs
surprises sont à noter. Quart de finaliste en 2014 et huitième de finaliste en
2018, la Colombie ne participera est resté à quai et participera pas à sa 7è
Coupe du monde.
L’équipe de Luis Diaz, sixième de la zone Amsud derrière le Brésil,
l’Argentine, l’Uruguay, l’Equateur et le Pérou, n’a même pas réussi à atteindre
le stade des barrages.Cette remarque vaut aussi pour le Chili qui a également
raté sa phase de qualifications, en concédant 9 défaites en 18 matches. Les
Chiliens ont bien tenté un recours auprès de la FIFA, accusant l’Equateur d’avoir
fait jouer un joueur colombien, mais ce recours a été rejeté par l’instance
suprême du football mondial. Quant au Pérou, il s’est qualifié pour les
barrages intercontinentaux, mais a échoué face à l’Australie.
LES RECORDS À BATTRE
Records collectifs
Le Brésil détient le record de victoires finales avec cinq titres (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002), devant l'Allemagne (la RFA en 1954, 1974 et 1990 - juste avant la réunification - puis en 2014) et l'Italie (1934, 1938, 1982 et 2006), la grande absente de l'édition 2022, comme elle l'avait été en 2018.
Brésil seul fidèle
Seul le Brésil a disputé les 21 Coupes du monde précédentes.
L'Allemagne, qui en a disputé 19, détient le record de finale disputées (8) et de demi-finales (13).
Un match, 12 buts
Le match le plus prolifique de l'histoire de la Coupe du monde est un quart de finale 1954 Autriche-Suisse (7-5), avec des triplés de Theodor "Turl" Wagner pour les successeurs de la "Wunderteam" et de Josef Hügi pour les Helvètes.
Ce match est aussi celui de la plus belle "remontada" puisque la Suisse menait 3-0 au bout de 19 minutes.
Onze buts ont été marqués à Strasbourg où le Brésil a battu la Pologne (6-5 a.p) en 8è de finale en 1938. Si le génial Leonidas a signé trois buts pour la Seleçao, Ernest Otton Willimowski en a réussi quatre pour les "Biale Cervoni" (Rouges et Blancs).
Neuf buts d'écarts
Les trois plus larges victoires se sont terminées par neuf buts d'écart, et la Hongrie en a signé deux. Elle a battu la Corée du Sud 9-0 en 1954, avec un triplé de Sandor Kokcis, et 10-1 contre le Salvador en 1982, avec un coup du chapeau pour Laszlo Kiss. La Yougoslavie a aussi passé un 9-0 au Zaïre en 1974, avec cette fois un triplé signé Dusan Bajevic.
LA QUINTE DE SALENKO
Seul le Russe Oleg Salenko a réussi un quintuplé en Coupe du monde, lors de Russie-Cameroun (6-1) en 1994. Derrière lui, six joueurs ont réussi un quadruplé: Ernest Otton Willimowski (Pologne, 1938, défaite 6-5 a.p. contre le Brésil), Ademir (Brésil, 1950, 7-1 contre la Suède), Sandor Kokcis (Hongrie, 1954, 8-3 contre la RFA au premier tour), Just Fontaine (France, 1958, 6-3 contre la RFA), Eusebio (Portugal, 1966, 5-3 contre la Corée du Nord), Emilio Butragueño (Espagne, 1986, 5-1 contre le Danemark).
LE BUT LE PLUS RAPIDE
Le Turc Hakan Sukur a marqué au bout de 10 secondes et 8/100e le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde, lors du match pour la troisième place gagné contre la Corée du Sud (3-2), en 2002.
LE PLUS VIEUX, PLUS JEUNE ET PLUS VIEUX
Le plus jeune joueur d'une Coupe du monde reste le Nord-Irlandais Norman Whiteside, qui avait 17 ans et 42 jours contre la Yougoslavie (0-0), en 1982.
Le plus ancien est le gardien égyptien Essam el-Hadari, âge de 45 ans et 161 jours contre l'Arabie saoudite en 2018 (défaite 2-1 des "Pharaons"). Le plus vieux joueur de champ reste le Camerounais Roger Milla, qui avait 42 ans et 31 jours contre la Russie, où il a même marqué (défaite 6-1 des "Lions Indomptables").
CURIOSITES
Surprenant: les mégastars Lionel Messi et Cristiano Ronaldo comptent 12 Ballons d'or à eux deux, mais aucun but marqué en matches à élimination directe en Coupe du monde !
En sept matches couperet, l'Argentin n'a jamais réussi à marquer, pas plus que le Portugais en six rencontres.
LES RACLEES EN DEMI-FINALES
En 1930, pour la première édition, les deux demi-finales se terminent sur le même score de 6-1. L'Uruguay corrige la Yougoslavie et l'Argentine étrille les États-Unis.
Mais le record dans le dernier carré reste la demi-finale de 2014 où l'Allemagne a infligé un terrible 7-1 au Brésil, à domicile, à Belo Horizonte.
LE CANADA ATTEND SON BUT
Pour sa deuxième participation, le Canada de l'attaquant lillois Jonathan David espère enfin marquer son premier but au Mondial. En 1986, il n'y était parvenu ni contre la France (1-0), ni contre la Hongrie (2-0) ni contre l'URSS (2-0).
Avec les "Canucks", quatre autres équipes n'ont jamais marqué en Coupe du monde, mais ne pourront pas se refaire au Qatar, soit parce qu’elles ne se sont pas qualifiées, soit parce qu'elles n'existent plus sous cette forme. Il s'agit des Indes orientales néerlandaises (un match en 1938), du Zaïre (trois matches en 1974), de la Chine (trois matches en 2002) et de Trinité-et-Tobago (trois matches en 2006).
La Bolivie a attendu son sixième
match et sa troisième participation pour marquer enfin son unique but, en 1994
(défaite 3-1 contre l'Espagne).
Source RMC/Sports
Seibou Sambri KAMISSOKO
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