Légère hausse des cours des matières premières

Les cours mondiaux des principales matières premières, notamment celles exportées en grande quantité par le Mali (or et coton) ont connu une légère hausse durant le deuxième trimestre de cette année. Ajoutée à la hausse croissante de la valeur du billet vert (dollars américain) par rapport à l’euro, cette embellie devrait, à terme, contribuer à muscler davantage les recettes de l’État.

Publié mercredi 02 novembre 2022 à 07:18
Légère hausse des cours des matières premières


En effet, les cours du pétrole brut (Brent) ont progressé de 13,8% au deuxième trimestre 2022, comparativement au trimestre précédent, relève la Note de conjoncture économique régionale du Département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Cette hausse des cours du brut, précise le document publié en septembre, s’explique essentiellement par les conséquences du conflit en Ukraine. La Russie qui y mène «une opération spéciale» est un des premiers exportateurs mondiaux de pétrole brut. En glissement annuel, les cours ont progressé de 64,3%.


Une hausse de 0,1% a été notée entre le deuxième trimestre 2022 et le premier trimestre 2022 pour les cours de l’once d’or. Cette évolution résulte des difficultés de l’activité économique mondiale, suite à la crise russo-ukrainienne. En effet, analyse le numéro 56 de la Note, les cours du métal jaune sont inversement corrélés au niveau de l’activité économique mondiale en raison de son rôle de valeur refuge. En glissement annuel, ces cours augmentent de 3,3% au titre de 2022.
Les cours du coton (l’or blanc) ont, quant à eux, progressé de 15,2%, comparativement au trimestre précédent, et de 71,4% en glissement annuel. Cette variation est liée, comme pour les autres matières premières, à la hausse des prix des matières premières qui serait due à «l’opération spéciale» que la Russie mène en Ukraine depuis le 24 février 2022.


Par contre, les cours du cacao ont baissé de 4,4% lors de la période sous revue, comparativement à un trimestre plus tôt. Cette réduction s’expliquerait surtout par l’abondance de l’offre dans les régions productrices, notamment en Afrique de l’Ouest où les cours du cacao ont stagné. En conséquence, les cours du café robusta ont légèrement baissé de 4,2% au deuxième trimestre 2022, comparativement au trimestre précédent. Cette dévalorisation des prix du café pourrait être la conséquence de la progression de l’offre dans les régions productrices.


En glissement annuel, les cours du café robusta ont augmenté de 29,5%.
Toutefois, les données conjoncturelles sur les finances publiques de l’Union (hors Togo) indiquent que les recettes budgétaires totales s’y sont établies à 4.570,3 milliards de Fcfa, contre 4.066,5 milliards de Fcfa au deuxième trimestre de l’année précédente. Cette évolution correspond à une hausse de 503,8 milliards de  Fcfa en termes absolus et à une progression relative de 12,4% en glissement annuel.

Cheick Moctar TRAORE

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