
Le chef du gouvernement accueilli hier par son homologue Burkinabè
À la tête d’une délégation forte comprenant une dizaine de
ministres, le chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, a entamé hier une
visite de quatre jours au Burkina Faso. Il a été accueilli dans l’après-midi, à
l’aéroport international de Ouagadougou
par son homologue burkinabé, Appollinaire Joachim Kyelem de Tambela. Après
la salutation des corps constitués, les deux personnalités ont eu un premier tête-à-tête
au salon d’honneur de l’aéroport.
Interrogé par la presse à la fin de cette entrevue, le
Premier ministre expliquera que cette visite s’inscrit dans le cadre du
renforcement de la coopération entre le Mali et le Burkina Faso, notamment dans
la lutte contre le terrorisme et bien d’autres domaines comme les échanges
commerciaux, les transports.
L’on se souvient que c’est à notre pays que le président
du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a réservé sa toute première visite
hors du Burkina. Dans la dynamique de l’approfondissement, le Premier ministre
burkinabè s’est rendu à Bamako. De même, plus récemment, le ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a séjourné
à Ouagadougou dans le cadre des concertations Mali-Burkina-Guinée. Les échanges
seront donc approfondis et tirés dans le sens du souhait des peuples, a indiqué
Dr Choguel Kokalla Maïga.
Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance aux autorités
et surtout aux populations du Faso. Il rappellera à ce sujet que lors des
sanctions illégitimes et illégales de la Communauté économique des États de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa), les frontières aériennes sont restées fermées entre
les deux pays.
Mais les frontières
terrestres ont demeuré ouvertes du fait des peuples. Dr Choguel Kokalla Maïga a ensuite rendu hommage à l’Armée
du Burkina Faso, présentant les condoléances des autorités de la Transition et
celles du peuple malien suite à la récente attaque terroriste qui a fait des
dizaines de morts dans les rangs de militaires burkinabè. «Vous devez tenir
bon, ce qui vous arrive aujourd’hui, c’est pour vous démoraliser, pour que vous
doutiez de votre armée. Personne ne viendra défendre à la place de votre armée»,
a-t-il galvanisé.
Pour le Premier ministre, cette période est difficile pour
le Burkina, parce qu’il a fait des choix qui ne sont pas du goût de tout le
monde. C’est en ce moment que le peuple burkinabè doit être débout comme un et
soutenir son armée qui est l’instrument principal de décision politique dans
les mains du président du Faso. Il rappellera à ses hôtes que le Mali a traversé
cette étape où tous les jours on voyait des villages rasés, des camps attaqués,
des dizaines de personnes tuées. «Nous savions très bien pourquoi cela se
faisait, les Maliens ont tenu bon.
Nous sommes sûrs que le terrorisme sera vaincu au Sahel», a assuré le chef du gouvernement. Le terrorisme sera vaincu parce que la guerre des Sahéliens est une guerre juste, elle ne peut pas ne pas réussir. «Nous perdons des étapes, des opérations, mais nous allons gagner la guerre. Et pour gagner la guerre, c’est avec nos armées. Aucune armée étrangère ne viendra mourir pour nous...», a insisté le Premier ministre.
Massa SIDIBÉ
Massa SIDIBE
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