Conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, la délégation comprenait notamment le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko, ainsi que le président du Panel des hautes personnalités des ANR, Zeïni Moulaye. La délégation a été reçue vendredi après-midi à Jubilee House, par le président Nana Addo. « Le président de la Transition a tenu à ce que très diligemment, nous puissions porter les conclusions des ANR, à l'attention du président en exercice de la Cedeao afin qu'il puisse en informer les autres chefs d'Etat », a expliqué le ministre Abdoulaye Diop au sortir de la rencontre. Cette démarche, a-t-il poursuivi, s'inscrit dans le cadre du « respect » que le président Assimi Goïta a pour l’Organisation sous-régionale, mais c’est aussi pour « montrer sa bonne foi et son ouverture au dialogue, à la concertation pour pouvoir trouver des solutions ». En effet, les dirigeants ouest-africains et les autorités n’ont toujours pas trouvé un terrain d’entente sur la durée de la transition. Sur le sujet, les Maliens se sont prononcés. Et la délégation dépêchée à Accra a « fidèlement » rapporté ce qui a été décidé « par rapport à la durée de la transition pour faire en sorte que ceci soit la base d'un dialogue avec la Cedeao à l'effet de pouvoir arriver à un consensus qui puisse concilier les exigences de notre communauté régionale avec les préoccupations et les demandes des Maliens », a expliqué le ministre Diop. « Mais il y a toujours des discussions possibles sur les différentes options qui ont été arrêtées », a-t-il précisé, tout en se gardant d’en dire plus sur le « chronogramme qui fait partie des éléments présentés au président ghanéen et qui feront l'objet de partage et d'examen par l'ensemble des chefs d'Etat de l’Organisation sous-régionale ». En retour, espère le ministre Abdoulaye Diop, « la Cedeao pourra venir pour engager les discussions techniques et voir dans quelle mesure nous pourrons avancer vers une solution consensuelle et l'adoption d'un chronogramme qui puisse consacrer le retour dans un ordre constitutionnel normal». « Le président ghanéen a pris bonne note et promis de partager l'ensemble de ces informations avec les autres chefs d'Etat à l'effet de faire l'objet d'un examen », selon le ministre Abdoulaye Diop.
Issa DEMBELE
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Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.