Abdoulaye Daffé
Après avoir exprimé toute sa gratitude pour le choix porté sur sa modeste personne, le nouveau représentant de notre pays dans l’administration de l’institution financière ouest-africaine a qualifié sa nomination comme un honneur pour la Banque de développement du Mali (BDM-SA), mais aussi pour tout le secteur bancaire du pays. Abdoulaye Daffé révèlera que le Général d’armée Assimi Goïta l’a félicité et encouragé à aller dans le sens du progrès pour que la BDM-SA soit beaucoup plus présente au sein de cette institution.
«Qu’elle soit présente dans sa vision, dans ses actes de tous les jours», a-t-il précisé. Soutenant qu’il a eu à bénéficier de conseils utiles, surtout de l’assurance, de son accompagnement, de celui du ministre de l’Économie et des Finances et de l’ensemble du gouvernement pour que cette tâche puisse être menée à bien. Assurer la vice-présidence de la BOAD revient à faire partie de la gouvernance de la structure. Et la gouvernance de l’institution ouest-africaine définira sa vision, son mode pendant les périodes à venir.
«Il s’agira pour nous, faisant partie de cette structure, d’apporter notre contribution, naturellement en ayant à l’esprit ce qui est bien pour nous et pour l’établissement», a indiqué Abdoulaye Daffé. Et d’assurer «qu’en tant que Malien, partout où on se trouve lorsqu’il s’agit du Mali, on ne peut que se battre pour que son développement soit financé». À titre personnel et au regard de son passé dans le secteur bancaire, le nouveau vice-président de la BOAD pense que c’est son bréviaire d’œuvrer dans ce sens.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.