
Plusieurs membres du gouvernement ont participé à la rencontre, lundi le 2 décembre 2024 à Ségou
La cérémonie de lancement officiel des activités a eu lieu dans l’amphithéâtre de 500 places de l’Université de Ségou sous la présidence du Général de brigade Mohamed Alpha Diaw, représentant le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta. C’était en présence de la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré et de ses collègues chargés de la Promotion de la Femme, Mme Diarra Djénéba Sanogo, de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, de la Justice, Mamoudou Kassogué et des Transports, Mme Dembélé Madina Sissoko.
On notait également la présence du secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS), Dr Ichiaka Moumine Koné, du coordonnateur résident du Système des Nations unies, Khassim Diagne, des autorités régionales et de plusieurs autres personnalités. La Journée mondiale de lutte contre le Sida vise à mettre fin à cette épidémie à travers des activités de prévention, de communication et de promotion des droits humains des populations marginalisées. Le maire de la Commune rurale de Sébougou a salué les autorités pour le choix porté sur la Région de Ségou pour abriter cet important événement. Ce geste dénote de leur engagement à éliminer ce fléau sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué Modibo Traoré
Pour sa part, le coordonnateur résident du Système des Nations unies dira que la bataille contre le Sida ne peut être gagnée sans le respect et la promotion des droits humains. Khassim Diagne a, s’exprimant sur la thématique, déclaré qu’elle met un accent particulier sur la justice sociale, l’égalité et la dignité humaine, autant d’éléments indispensables dans l’élimination de ce fléau. Il s’est réjoui de l’initiative du gouvernement de mobiliser les collectivités territoriales et d’intégrer la prévention de la transmission de la mère à l’enfant dans les différents programmes de développement local.
Malgré les multiples efforts déployés par le gouvernement avec l’appui des partenaires pour venir à bout de cette épidémie, des difficultés demeurent notamment la prise en charge qui reste toujours dépendante en majeure partie des financements extérieurs. S’y ajoutent des activités de prévention et de dépistage volontaire du VIH qui ne sont pas toujours exécutées à hauteur de souhait. Spécifiquement, la prévention de la transmission de la mère à l’enfant et la stigmatisation des personnes infectées par le VIH et des minorités sexuelles dans la communauté et en milieu de soins.
C’est pourquoi, les personnes vivant avec le VIH ont recommandé à travers leur porte-parole, l’augmentation des fonds dédiés à la lutte contre le Sida ainsi que du budget alloué au secteur de la santé, le renforcement de la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, l’amélioration de l’accès aux informations et soins ainsi que l’octroi d’un siège pour la coordination des organisations des personnes vivant avec le VIH dans la Région de Ségou.
D’après le secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, au-delà des défis, l’année qui s’achève a été marquée par la réalisation de plusieurs activités, dont l’intensification de la sensibilisation et de la communication dans les sites d’orpaillage, les corridors routiers, les festivals, etc. Les dépistages effectués par les équipes du HCNLS ont permis de déceler plusieurs cas de séropositivité, a révélé Dr Ichiaka Moumine Koné, avant d’ajouter que les jeunes, en particulier les adolescents et les nouveaux-nés sont les plus touchés par cette épidémie. À cet égard, il urge, selon lui, de renforcer davantage les capacités de notre système national de santé et des communautés pour surmonter les obstacles. «Le soutien politique est crucial pour mobiliser les ressources nécessaires et pour créer un environnement où chacun peut accéder aux soins dont il a besoin sans crainte de stigmatisation», a-t-il précisé.
Pour le représentant du Président de la Transition, cette Journée est un «moment de réflexion sur les avancées réalisées et les défis qui demeurent face à cette pandémie qui affecte tant de vies, en particulier celles des femmes». Le Général de brigade Mohamed Alpha Diaw a souligné que l’éducation et la sensibilisation ciblée, l’attachement à des valeurs séculaires, le dépistage et la mise à disposition de traitements antirétroviraux jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la propagation du VIH. «Nous devons également travailler à réduire la stigmatisation et la discrimination qui entourent le VIH/Sida», a-t-il affirmé. La cérémonie de lancement s’est achevée par la visite des stands de dépistage.
Amap-Ségou
Mamadou SY
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