
Remise d’équipements médicaux au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré d’une valeur de plus de 62 millions de Fcfa
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré,
vendredi dernier, la Journée mondiale de la santé sous le thème : «Santé
pour tous». L’évènement marque aussi la création de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS), notamment son 75è anniversaire. Une opportunité de faire le
bilan de ses actions mais aussi d’inciter à l’action pour relever les défis.
Les cérémonies couplées
se sont déroulées dans l’enceinte du bureau de l’OMS sous la présidence de la
ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré. C’était
en présence du représentant par intérim de l’OMS au Mali, Dr Christian Itama,
et de la cheffe de file des partenaires techniques et financier, Mme Francine
Kimanuka.
Pour l’occasion, la
représentation malienne de l’organisation onusienne a remis des équipements médicaux
composés de tables d’anesthésie, gants d’examen, masques respiratoires FFP2 NR,
blouses médicales et masques de protection (visière) au Centre hospitalo-universitaire
(CHU) Gabriel Touré d’une valeur de plus de 62 millions de Fcfa.
Le représentant par intérim a rappelé que c’est au lendemain
de la guerre meurtrière et la plus destructrice de l’histoire de l’humanité que
la constitution de son organisation est entrée en vigueur. Et depuis, des progrès
extraordinaires ont été accomplis dans la protection des personnes contre les
maladies, notamment l’éradication de la variole qui a fait environ 300 millions
de morts rien qu’au XXe siècle.
Depuis 1974, des millions d’enfants ont reçu des vaccins
d’importance vitale et bénéficié d’autres interventions axées sur leur survie.
En 2020, la Région africaine de l’OMS a reçu la certification de l’éradication
des poliovirus sauvages. Entre 2011 et 2021, le nombre de nouvelles infections
par le VIH a diminué de 44% dans la Région africaine de l’OMS et la mortalité
liée au Sida a baissé de 55%. Le nombre de décès dus à la tuberculose a diminué
de 26% dans la région entre 2015 et 2021. Simultanément, l’espérance de vie en
bonne santé dans la Région africaine a augmenté de dix ans en moyenne par
personne entre 2000 et 2019.
Dr Itama n’a pas caché sa fierté face à ces progrès, mais
s’est dit convaincu que d’autres défis restent à relever. Quant au contexte de
notre pays, il a assuré que l’OMS poursuivra ses appuis dans les différents
axes et piliers du système de santé du Mali. Il s’agit du renforcement du système
de santé avec un accent sur la santé numérique et le système d’assurance
maladie, la lutte contre les maladies transmissibles avec une attention
particulière sur les programmes d’élimination des maladies tropicales négligées,
le VIH, le paludisme et la tuberculose.
Mais également la lutte contre les
maladies non transmissibles en particulier la lutte contre le diabète,
l’hypertension artérielle, les cancers et la prise en charge en santé mentale,
la réponse aux urgences de santé publique, spécialement la lutte contre les épidémies,
la réponse communautaire et la vaccination contre la Covid-19, ainsi que l’accès
aux soins de santé essentiels pour les personnes déplacées internes.
Ce n’est pas tout, il
a aussi indiqué que les appuis de son organisation vont aussi s’orienter dans
la gestion des déterminants de la santé dans ses volets relatifs à
l’environnement, l’hygiène, l’assainissement, les infections nosocomiales, le
tabagisme, les accidents de voies publiques et bien attendu tous les
comportements à risque sanitaire.
La cheffe de file des PTF a saisi l’occasion pour féliciter
l’OMS pour non seulement les succès au cours de ces 75 ans d’existence, mais
aussi pour l’amélioration considérable de la santé des populations par des
actions de prévention des maladies, de sensibilisation en amont, pendant ou en
aval des pandémies et autres maladies.
Pour Mme Francine Kimanuka, le droit à
la santé est un droit fondamental dont tout être humain peut se prévaloir. «Chaque
personne doit pouvoir accéder aux services de santé dont elle en a besoin, au
moment et à l’endroit où elle en a besoin, sans que cela génère pour elle des
difficultés financière», a-t-elle indiqué. Et pour faire de la santé pour tous
une réalité, elle soutient qu’il nous faut des individus et des communautés qui
bénéficient de services de santé de qualité des agents de santé qualifiés et
des décideurs politiques engagés à cet effet.
La ministre de la Santé et du Développement social a remercié l’organisation onusienne pour son accompagnement et son engagement pour l’amélioration des conditions de vie et de la santé de notre population. Elle a déclaré que le thème répond à un objectif principal des autorités. Les œuvres du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, sont orientées dans ce sens. Mme Diéminatou Sangaré ajoutera que pour faciliter l’accès aux soins à tous, le gouvernement va mettre en œuvre un mécanisme de financement des soins.
Fatoumata NAPHO
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.