
La célébration du 3 mai est l’occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse
L’année 2023 marque le 30è
anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée hier
sous le thème : «Façonner un avenir de droits : la liberté d’expression
comme moteur de tous les droits de l’Homme». Notre pays, à travers le ministère
de la Communication, de l’économie numérique et de la Modernisation de
l’administration et la Maison de la presse, a décidé de consacrer toute une
semaine à cet évènement majeur pour magnifier le rôle du quatrième pouvoir.
C’est ainsi que la Semaine nationale de la liberté de la presse (SENLIP) se déroulera
du 3 au 10 mai.
Le lancement des activités était
présidé à la Maison de la presse par le secrétaire général du ministère en
charge de la Communication, Alkaïdi Touré. C’était en présence du président de
la Maison de la presse, Bandiougou Danté, et de nombreux professionnels des médias. La célébration du 3 mai est
l’occasion de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs
engagements en faveur de la liberté de la presse, selon le président de la faîtière
de la presse. Il a aussi reconnu que «l’année écoulée a été difficile pour la
presse malienne».
Au nombre des difficultés, il a cité les conséquences de la
Covid-19, les chantages, les injures, les intimidations et les menaces à
l’encontre des hommes de médias. Bandiougou Danté n’a pas passé sous silence
les interpellations, les enlèvements extrajudiciaires, mais aussi le cas des
confrères enlevés, dont certains sont toujours introuvables.
Il a aussi déploré
le saccage, en février dernier, de la Maison de la presse, haut-lieu des
expressions plurielles et considérée comme inviolable. «Nous réitérons nos
demandes aux autorités de la Transition à tout mettre en œuvre pour rechercher
et retrouver nos confrères. Et attendons que les auteurs des dégâts dans nos
locaux soient recherchés et qu’ils répondent de leurs actes», a martelé le président
de la Maison de la presse. Et d’ajouter que les autorités sont aussi interpellées
dans le domaine de l’environnement des médias. Pour lui, à ce niveau, on
constate l’immobilisme des pouvoirs publics.
Selon Bandiouggou Danté, le désordre
encouragé et entretenu fait planer le risque d’une implosion inéluctable. Il récriminait
aussi les médias sur les réseaux sociaux dont certains acteurs se font appeler «journalistes»
et touchent à tout en violation des règles d’éthique et de déontologie. «Ces
forces nouvelles» sont aussi les auteurs d’une concurrence déloyale si bien que
les journaux se meurent, les radios et les télévisions agonisent. Ces médias,
dira-t-il, «désemparés sans perspectives, sans opportunités, frappés de plein
fouet par les conséquences de l’embargo, d’une situation économique précaire
doivent faire face aux obligations contractuelles avec la Haute autorité de la
communication (HAC) qui semble déterminée à jouer pleinement son rôle par le
recouvrement des redevances».
Le patron de la Maison de la
presse ajoutera que les pays du Sahel, confrontés au terrorisme, sont aussi
violentés par une certaine «presse étrangère qui s’éloigne tous les jours de sa
mission d’informer de manière indépendante et responsable». Il cite en exemple
le traitement orienté, sélectif, raciste, méprisant et scandaleux de cette
presse étrangère qui donne chaque jour des raisons valables et légitimes de la
dénoncer.
Alkaïdi Touré a rassuré que
le ministère en charge de la Communication jouera toute sa partition pour
garantir et protéger la liberté d’expression. Dans cette optique, ce département
a engagé des réflexions et réformes en vue de démocratiser l’environnement des
médias avec toute la rigueur adéquate. «Ces réformes ne pourront aboutir sans
la contribution et la détermination de l’ensemble des acteurs», a fait savoir
le secrétaire général du département en charge de la Communication.
Selon lui, cette célébration est l’occasion de
réclamer une presse unie et respectant les règles de l’éthique et de la déontologie.
Il a assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour protéger les hommes
et les femmes de médias dans l’exercice de leur métier.
Alkaïdi Touré a ajouté
qu’avec la crise que traverse notre pays, la presse a un grand rôle à jouer
pour la stabilisation. Au-delà de la Journée mondiale de la liberté de la
presse, un programme inclusif a été élaboré pour la Semaine nationale de la
liberté de la presse. Il s’agit notamment des conférences sur les thèmes :
«Liberté d’expression comme moteur de tous les droits de l’Homme », « Sécurité
des journalistes dans l’exercice de leur profession» et «Femmes journalistes
face à la violence et au harcèlement sexuel au Mali».
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