
Le directeur de l’information des Armées (Dirpa), Ansoumane Toumany Camara, a confirmé que le capitaine Moussa Dadis Camara a été retrouvé sain et sauf et reconduit en prison, sans donner des précisions sur les circonstances de sa capture. Un des avocats de l’ancien président, Jocamey Haba, a également affirmé samedi que son client était de retour en cellule.
Samedi matin, pour rappel, plusieurs hommes armés avaient pris d’assaut la principale prison de Conakry, dans la Commune de Kaloum, dans la capitale guinéenne, et avaient libéré l’ancien chef de l’État guinéen et trois responsables de son régime actuellement jugés comme lui pour un massacre perpétré sous sa présidence. Il s’agit des colonels Moussa Tiegboro Camara et Blaise Gomou ainsi que le colonel Claude Pivi qui reste pour l’instant le seul introuvable, selon les autorités guinéennes. « Le colonel Claude Pivi est activement recherché, mais il n’a aucune chance de quitter le pays puisque Conakry est quadrillée », a souligné la source sécuritaire.
Dans une brève sortie médiatique samedi le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, avait annoncé plus tôt la fermeture des frontières. « Il était environ 5 heures du matin. Des hommes lourdement armés ont fait irruption à la maison centrale de Conakry », a expliqué le ministre Alphonse Charles Wright. « Ils ont réussi à partir avec quatre accusés dans le procès des événements du 28 septembre 2009», a-t-il ajouté, avant de promettre qu’ils seront retrouvés partout où ils seront, et que les responsables devront répondre de leurs actes.
Selon plusieurs sources locales, le commando serait dirigé par le fils du colonel Claude Pivi, lui-même ancien militaire, radié de l’armée depuis 2011 pour des faits de banditisme. Les échanges de tirs à l’arme automatique avaient fait penser à « une tentative de coup d’État » à plusieurs guinéens. Mais l’état-major général des armées a réaffirmé samedi son « engagement indéfectible » auprès des autorités, appelant la population au calme.
Depuis le 28 septembre 2022 se tient en Guinée le procès de « l’ancien dictateur », au pouvoir entre décembre 2008 et janvier 2010. Il est détenu dans le centre de la capitale depuis le début des audiences.
Le capitaine Moussa Dadis Camara et une dizaine d’anciens responsables militaires et gouvernementaux y répondent d’une série de chefs d’accusation : Meurtres, actes de torture, viols et autres enlèvements commis le 28 septembre 2009 par les Forces de sécurité au stade du 28 septembre dans la banlieue de Conakry, où s’étaient réunis des dizaines de milliers de sympathisants de l’opposition, et aux alentours.
Au moins 156 personnes y ont été tuées, des centaines blessées, et au moins 109 femmes violées, selon le rapport d’une commission d’enquête mandatée par l’ONU.
Aboubacar TRAORE
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