Lancement des activités de production et de délivrance du passeport biométrique sécurisé e-Passeport, le 27 octobre 2025
En effet, suite au retrait de la Confédération AES de la Cedeao, annoncé dans un communiqué conjoint le 28 janvier 2024, le président en exercice de l’organisation, le Général d’armée Assimi Goïta a informé les populations de l’espace le 23 janvier dernier, de la mise en circulation des passeports AES à compter du 29 janvier 2025. Cette date était fixée conformément à la procédure de retrait selon les textes de la Cedeao, qui prévoient que toute demande de retrait d’un État membre devient automatique après un an à compter de la date d’annonce de la sortie. Ce passeport vise à harmoniser les titres de voyage au sein de l’espace AES et à renforcer l’intégration sous-régionale.
à l’annonce de la mise en circulation de ce passeport, les rumeurs sont allées bon train sur la fiabilité technique et la validité du document de voyage notamment sur les réseaux sociaux. Mais très vite, les autorités ont coupé court aux spéculations en rassurant les populations. Dans une interview qu’il nous a accordée, le Colonel Mamadou Soukouna, conseiller technique au ministère de la Sécurité et de la Protection civile a apporté des éclairages utiles sur le sujet et appelé les populations à la sérénité.
De ses explications, il ressort que les conditions d’acquisition ne changent pas pour les passeports AES. Il s'agit des mêmes conditions à satisfaire pour l'obtention des passeports biométriques précédents, c’est-à-dire, exactement les mêmes pièces à fournir au même endroit (Police aux frontières), dans les conditions habituelles au même coût (55.000 FCFA) pour la demande ordinaire et avec les mêmes délais de livraison.
Par la suite, de nouvelles allégations infondées sur les mêmes réseaux sociaux ont fait état de la non reconnaissance du passeport AES par certaines chancelleries. Pour se démarquer rapidement, l'ambassade de la République populaire de Chine dans notre pays a apporté un démenti formel dans un communiqué.
« L’ambassade de Chine au Mali n'a jamais refusé de reconnaître le nouveau passeport malien », selon la représentation diplomatique chinoise, qui a précisé qu’elle n’a jamais refusé systématiquement de visa aux citoyens maliens. Face à cette situation déplorable, l'ambassade a condamné les actes calomniant la Chine et portant atteinte aux relations sino-maliennes et s’est réservée le droit de prendre les mesures nécessaires.
C’est ainsi que le mercredi 29 janvier dernier, les enregistrements ont été ouverts pour les demandeurs du passeport AES. Au passage de notre équipe de reportage, l’engouement était au rendez-vous à la direction générale de la Police aux frontières. Après ces étapes, l’espace Schengen y compris la France, ancien partenaire traditionnel des pays membres de l’AES, a confirmé la reconnaissance de ce passeport, symbole de la souveraineté de la jeune Confédération après plusieurs semaines de retard. Toute chose qui a causé des inquiétudes et des désagréments pour certains voyageurs détenteurs dudit passeport.
Depuis lors, ces moments de clarifications sont devenus un vieux souvenir et le passeport AES jouit désormais de la pleine et entière reconnaissance internationale. Il existe dans les trois formats classiques et en différentes couleurs selon qu’il s’agisse de passeport ordinaire, diplomatique ou de service.
Dans un communiqué rendu public pour la circonstance, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud Aly Mohammedine a rassuré que toutes les formalités ont été accomplies pour certifier la validité du passeport, « que ce soit au niveau de l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI), des missions diplomatiques et consulaires accréditées auprès des pays membres de l'AES comme pour les représentations diplomatiques de nos pays à l'étranger ».
En plus du passeport, les 1er et 02 février 2025, s’est déroulée à Bamako, une rencontre des experts AES dans la perspective de l’instauration d’un Visa communautaire dans l’espace confédéral. Ensuite, le Président de la Confédération, le Général d’armée Assimi Goïta a matérialisé les avancées réalisées dans le domaine de la libre circulation avec la décision du 08 avril 2025 instituant une carte d’identité de la Confédération dénommée carte d’identité biométrique AES et la décision du 08 avril 2025 instituant un document de voyage de la Confédération dénommé E-passeport AES.
Aboubacar TRAORE
Dans le cadre de la 2è session du collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES ), le Président de la Transition, le Général d´armée Assimi Goïta a accueilli, ce lundi 22 décembre à l'aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou, son .
Depuis septembre 2023, suite à la création de l’Alliance des états du Sahel, érigée un an plus tard en Confédération, les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger mènent des opérations synchronisées et coordonnées, des opérations parfois tripartites comm.
Le Chef de l’État a rappelé que la menace a changé de visage, passant d'une lutte traditionnelle à une phase géopolitique complexe. Pour lui, des sponsors étatiques, pourtant censés combattre le terrorisme, orientent désormais les groupes armés vers le sabotage des infrastructures essenti.
Porté à la tête de la Confédération des états du Sahel (AES) par ses pairs du Burkina Faso et du Niger, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta dont le mandat d’une année est arrivé à terme le 6 juillet dernier a été prolongé jusqu’à ce sommet des Chefs.
Sous la présidence du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des états du Sahel (AES) et le président de la commission de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont tenu,.
Dans cette interview, l’ambassadeur du Niger dans notre pays se prononce sur le bilan de la présidence malienne de la Confédération des états du Sahel (AES). Le diplomate nigérien Abdou Adamou s’étale aussi sur les prouesses réalisées dans la coordination de l’action diplomatique, au .