
Mais aussi sur les actions à entreprendre pour accompagner leur retour et réhabiliter les infrastructures des services sociaux de basenitaires : La ministre Assa Badiallo Touré prône une approche inclusive et coordonnée
La patronne du département en charge du Développement social préside les travaux
Le
Mali est depuis quelques années, secoué par une crise humanitaire presque
inouïe. Le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) évalue
à 6 millions le nombre de Maliens ciblés par son organisation. Pour la satisfaction
des besoins de ces compatriotes, c’est un total de 188 organisations, affilées
au Mali, qui travaillent au quotidien avec tous les départements et dans divers
domaines. Les raisons ayant contribué à leur vulnérabilité sont d’ordre
sécuritaire, sanitaire, économique et surtout environnemental, notamment les
effets néfastes du changement climatique. La gestion d’une telle crise
nécessite un travail de coordination et de concertation avec les partenaires
qui évoluent dans ce domaine.
C’est
cet esprit de dialogue constructif, inclusif et de concertation qui a prévalu
chez la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa
Badiallo Touré, lors de sa rencontre avec les différents acteurs et partenaires
concernés par la gestion humanitaire dans notre pays, lundi dernier dans les
locaux de son département. Il s’agissait pour elle de partager avec eux les
orientations et la vision de notre pays sur une préoccupation de premier ordre,
mais aussi de renforcer le mécanisme de coordination des différentes actions
des partenaires et du ministère en charge de la Santé. Desquels échanges, il
ressort que c’est un total de 188 organisations, affilées au Mali, qui
travaillent au quotidien avec tous les départements et dans différents
secteurs.
Cette
approche participative et de gestion efficace et efficiente est partagée par la
cheffe du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Mme Amy
Martin qui précise que les organisations travaillent dans toutes les localités
où le besoin d’aider les populations se fait sentir, souligne que plus de 6
millions de personnes dans le besoin ont été ciblées par son organisation.
À
cet égard, étaie-t-elle, il importe de s’inscrire dans une logique de
coordination parce que c’est la meilleure façon de mobiliser et d’utiliser les
ressources, de manière efficace, le peu de ressources. «Une coordination
stratégique permet d’avoir un aperçu commun et d’avoir une priorisation des
personnes qui sont en situation de vulnérabilité», insiste-t-elle. Et d’ajouter
que des défis demeurent, notamment la sécurité alimentaire, la nutrition et la
santé de la population. Mais elle assure aussi sur les intentions des
partenaires à revoir et réadapter les plans de contingence et mobiliser les
ressources pour mieux répondre en cas de besoin.
Réadaptation
nécessaire si l’on sait que la rencontre se tient dans un contexte particulier,
marqué par les effets conjugués de la crise sécuritaire, sanitaire et
économique sur les populations avec son corolaire de déplacements forcés des
personnes, de pertes de biens et de revenus. Les efforts déployés au Mali par
les organisations humanitaires en général, et Ocha en particulier dans son rôle
de coordination humanitaire pour faire face à ces défis immenses ont été salués
par le colonel Assa Badiallo Touré.
Il s’agit de l’appui au retour des déplacés
et des réfugiés, du renforcement de la cohésion sociale et de la réinsertion
des personnes victimes ou affectées par la crise à travers la mise en œuvre des
actions de relèvement, de réhabilitation d’infrastructures des services sociaux
de base, notamment dans les zones affectées (infrastructures scolaires, centres
de santé et forages).
La ministre a aussi évoqué la mise en œuvre des plans
d’urgence humanitaire annuels et des plans sectoriels. Elle s’est aussi
appesantie sur les opérations de collectes et de mise à jour des données menées
dans le cadre du programme Matrice de suivi des développements (DTM). Il en
résulte une situation de 375.539 personnes déplacées internes, 204.387 personnes
réfugiées au Burkina Faso, au Niger et en Mauritanie, 85.146 rapatriées
volontaires et 776.315 personnes retournées dans leurs localités, depuis la
crise de 2012.
Face
à cette situation, a insisté la ministre Assa Badiallo Touré, les efforts
doivent être axés sur une priorisation des actions dans le cadre de la
poursuite de l’assistance humanitaire d’urgence dans les domaines de la
sécurité alimentaire, de l’accès à l’éducation, à la santé et à la protection
des droits conformément au droit humanitaire international.
Selon elle, un
accent particulier doit également être mis sur le renforcement de
l’enregistrement biométrique des déplacés internes, qui constitue un facteur
important dans l’efficacité et l’efficience dans la gestion des interventions à
caractère humanitaire, la reconstruction des habitats et des infrastructures de
base détruites par le conflit, notamment dans les Régions de Bandiagara,
Ménaka, Gao, Mopti et Ségou.
Mme la ministre en charge de la Santé a attiré
l’attention sur la poursuite de la création des villages (Espoir) dans nos
capitales régionales, l’assistance d’urgence aux personnes victimes des
inondations et d’autres catastrophes, ainsi que l’accompagnement au retour des
personnes déplacées sur leurs terres d’origine par des mesures de résilience et
de relèvement économique et la mise en place d’une véritable coordination des
interventions, sous les leadership de l’État avec l’appui d’Ocha mais aussi des
organisations du Système des Nations unies, pour plus de synergie et d’efficacité
dans les actions.
Pour ce faire, elle a donné l’assurance que son département accompagnera la mise en œuvre inclusive des orientations des autorités de la Transition, avant d’inviter à plus d’engagement et de synergie dans les interventions. Cela, afin de répondre aux besoins fondamentaux des populations.
Fatoumata NAPHO
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