
Ce constat a été fait, hier, par la ministre de la Santé et
du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, lors d’une visite effectuée
dans ledit établissement dans le cadre du Financement basé sur les résultats
(FBR). La visiteuse de marque était accompagnée du président du Conseil de
Cercle de Kati, Mamadou Traoré, de l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas,
Marchel Germann, et du coordonnateur du Projet accélérer les progrès vers la
couverture sanitaire universelle (Pacsu), Dr Ousmane Habib Diallo.
C’est un établissement de soins de premier niveau de la
pyramide sanitaire très propre et rénové qui a accueilli la délégation ministérielle.
Le président de l’Association de santé communautaire (Asaco) de Koko II,
Mouroukoro Sangaré, s’est réjoui des acquis apportés par le FBR. Grâce à ce
projet, a-t-il déclaré, le Cscom a
recruté deux agents et mis en place un laboratoire. S’y ajoutent la rénovation
de la structure et la construction d’un bureau d’entrée. Et d’annoncer également
que le personnel bénéficie d’une prime de performance chaque mois. Le président
de l’Asaco a souhaité le renouvellement de ce projet.
Quant à la présidente de l’Association Siguida de Koko II,
elle a salué l’arrivée du FBR. «On n’est plus obligé d’aller à Bamako ou au
Centre de santé de référence (Csref) de Kati pour nos consultations curatives,
périnatales et maternelles», s’est félicitée Mariatou Diabaté, avant d’inviter
la cheffe du département en charge de la Santé à faire en sorte que le Centre
soit conventionné à l’Assurance maladie obligatoire (Amo).
Le coordonnateur du Pacsu a précisé que son projet dure 4
ans. Financé par la Banque mondiale, le Royaume des Pays-Bas et le Mécanisme de
financement mondial, a-t-il expliqué, le
Pacsu vise à améliorer la qualité des services au niveau des formations
sanitaires.
Selon lui, la composante phare de ce projet est le FBR, qui
consiste à mettre à la disposition des formations sanitaires des indicateurs
preétablis sur contrat à l’amélioration du service en faveur de la
population. Ce Concept existe depuis un
peu plus de deux ans, a rappelé Ousmane Habib Diallo, avant de signaler que ce
sont les formations sanitaires, elles-mêmes, qui doivent satisfaire leurs
besoins.
Le coordonnateur du Pacsu a aussi expliqué que 1.983 formations
sanitaires, notamment les Cscom, les maternités, les Csref sont sous contrat
FBR. Le financement a permis de construire plus de 690 bâtiments par les
formations sur fonds propres et rénover plus de 260 autres. Y compris le
recrutement de 337 personnels qualifiés. «Je suis ravi de ce que nous avons pu
apporter à notre système de santé à travers le FBR, notamment en terme d’hygiène
et d’équipements», s’est-il réjoui. Assurant qu’il faut aller vers la pérennisation
de ce nouveau concept qui a apporté la preuve par les résultats.
La ministre de la Sante et du Développement social a remercié
tous les partenaires qui appuient la mise en œuvre du projet Pacsu. Selon elle,
le FBR doit être utilisé partout dans notre pays afin que les Cscom puissent
faire des dépenses sur fonds propres.
En ce qui concerne le souhait des usagers à rendre l’Amo disponible, Mme Diéminatou Sangaré a promis que la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) viendra, dans les plus brefs délais, finaliser le processus de conventionnement du Cscom. En 2022, le Cscom de Koko II a réalisé 3.505 consultations curatives contre 2.261 l’année précédente. Ces statistiques attestent d’une fréquentation plus accrue du Centre.
Mohamed DIAWARA
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