
Le ministère de la Promotion de la Femme de l’Enfant, et de la Famille, en collaboration avec ses partenaires, a organisé, mardi dernier dans un hôtel de la place, une journée d’échanges, de partage d’expériences avec une communauté de pratique, notamment les acteurs du cadre de concertation de mise en œuvre de l’Agenda femmes, paix et sécurité.
La cérémonie d’ouverture était présidée par la représentante du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Oumou Diarra, en présence des partenaires. La rencontre visait à promouvoir la communauté de pratique qui nourrit la réflexion et le partage des résultats, des apprentissages et des connaissances sur l’Agenda femmes, paix et sécurité. Elle s’est aussi attachée à favoriser les échanges des acteurs concernés sur les progrès et apprentissages de l’Agenda femmes, paix et sécurité.
Les discussions ont aussi porté sur les succès, les innovations et les défis de la mise en œuvre de cet agenda. Rappelons que le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité la résolution 1325 sur les femmes, paix et la sécurité le 31 octobre 2000. Cette résolution incite les États membres à prendre en compte les besoins particuliers des femmes en matière de sécurité dans les situations de conflits et post-conflits. Elle reconnaît que les femmes et les hommes sont affectés de manière différente par la guerre, mais surtout que les femmes jouent un rôle important dans la prévention et la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la reconstruction après le conflit et dans la prise de décisions en termes de paix et sécurité.
La représentante du ministère en charge de la Promotion de la Femme a expliqué que de l’adoption de la résolution à nos jours, il y a eu globalement beaucoup d’avancées significatives. C’est pourquoi, la grande majorité des femmes, voire celles du Septentrion ont été sensibilisées sur cette résolution malgré l’extrême insécurité. Selon elle, tous ces efforts ont été menés pour que les femmes puissent jouer pleinement leur rôle dans la résolution des conflits et la prise des décisions dans le pays.
La présidente de la plateforme des femmes leaders du Mali, Mme Doumbia Mama Koité, dira que son organisation a mené beaucoup d’activités sur le terrain avec le soutien de nombreux partenaires. Selon elle, l’organisation a fait des sessions d’appropriation, de sensibilisation, des plaidoyers et des campagnes pour que le Mali intègre cette résolution dans ses actions quotidiennes.
Et de poursuivre que certains acteurs sociaux et culturels marginalisent toujours les femmes, surtout dans les instances de prise de décisions. Mme Doumbia Mama Koité ajoutera que dans un pays en conflit, les femmes sont les plus touchées et par conséquent le pays ne pourrait pas retrouver la paix sans leur implication totale. Pour elle, il est clair que le combat doit toujours continuer pour sensibiliser les hommes aussi bien que les femmes afin d’obtenir des résultats immédiats et satisfaisants.
La représentante du Projet voix et leadership des femmes «Musoya», Coumba Bah, a indiqué qu’il ne peut pas avoir une paix durable dans une communauté sans l’implication des membres de la communauté, notamment les hommes, les femmes, voire les enfants. Elle a également relevé que son organisation a mis en place une initiative dénommée aussi : «Musoya». Il s’agit d’une émission, créée en 2017, et diffusée à la radio et à la télé qui informe et sensibilise la gent féminine sur la résolution.
Pour beaucoup d’acteurs qui se battent pour la prise en compte de la résolution, le grand défi reste encore la sensibilisation des hommes. À ce propos, Coumba Bah a indiqué que les hommes sont incontournables pour l’atteinte des objectifs. Et de souligner que ceux-ci devraient accompagner les femmes dans la mise en œuvre totale de la résolution. Notons que des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre et que les Maliennes continuent de s’engager résolument dans le combat pour la consolidation de la paix et de la sécurité dans notre pays.
Amsatou Oumou TRAORE
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