
Si tout se passe comme prévu, Alhassane (nom d’emprunt) va répondre de ses actes devant une juridiction compétente. Ce jeune soldat « intégré » est accusé d’avoir tiré trois balles dans les pieds de son cousin, un conducteur de mototaxi. Ce jeune homme a tout juste soupçonné sa victime de lui avoir volé la somme de 30.000 Fcfa.
Cette sordide histoire s’est déroulée dans un secteur de Sotuba-village en Commune I du District de Bamako. Selon nos sources, le mis en cause est un des jeunes « éléments intégrés » ayant bénéficié du projet de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), promotion 2021 de l’Armée. Il était en mission à Bamako. En outre, il ferait partie des éléments d’escorte d’une Compagnie de transport de la place.
De sources policières, la nuit des faits, il était environ 23 heures. Alhassane a sollicité les services de son cousin B, un conducteur de mototaxi. C’était pour l’accompagner pour une course en ville. Ils ont pris la route et sont arrivés à Sotuba-village, où se réunissaient habituellement les membres du grin du jeune « soldat intégré ». C’est à ce moment que celui-ci a remarqué qu’il n’avait plus sur lui les 30.000 Fcfa, censés être dans son portefeuille avant leur départ.
Il a fouillé dans les coins et recoins de sa poche. En vain. L’argent est resté introuvable. Aussitôt, ses soupçons se sont portés sur son cousin qui l’a conduit en moto jusqu’à destination. Naturellement, il ne s’est pas empêché de lui poser la question de savoir s’il n’avait vu son argent. Face aux réponses négatives du conducteur de taxi, le militaire intégré est entré dans une vive colère.
Une altercation s’en est suivie entre les deux dans la rue. Très remonté contre son cousin, le jeune soldat se retire un petit moment et revient tout furieux avec un pistolet mitrailleur chargé. Sans hésiter une seconde, il tire trois balles dans les deux pieds de son cousin, conducteur de moto taxi. Celui-ci tombe, alors que du sang coulait à flot de ses blessures.
Entre temps, le bruit de l’arme a alerté tout le voisinage. C’était au moment même où une unité de patrouille du commissariat de Sotuba était dans le secteur. En bons policiers, ils ont compris que quelque chose de grave se passait dans les parages. Après son acte, le tireur s’est rendu compte de la gravité de ce qu’il venait de poser comme acte. Il a immédiatement pris la tangente pour se diriger vers la Commune I. Lorsque les policiers sont arrivés dans la foulée, des témoins leur ont indiqué la direction prise par le fugitif.
Les patrouilleurs se sont lancés à sa poursuite et l’ont localisé dans une famille à Titibougou dans la même commune. Ils y ont fait irruption pour tenter de désarmer le jeune soldat, mais celui-ci a résisté. Tel dans un film Western, il n’a pas hésité à tirer en direction des patrouilleurs, venus l’arrêter. Après quelques minutes d’échanges de tirs, les policiers ont finalement sollicité et obtenu du renfort de leur base. La supériorité numérique a fini par prendre le dessus et le jeune homme s’est rendu.
Il a été conduit dans les locaux du commissariat pour y être entendu. Certains témoins de la scène ont évoqué l’état d’ébriété avancé du tireur au moment de son arrestation. Par la suite, le « jeune intégré » a été mis à la disposition de la police militaire pour enquête approfondie. Quant à la victime, il a été admis au CHU Gabriel Touré pour y recevoir des soins. Tout semblait indiquer que son pronostic vital n’était pas engagé.
Yaya DIAKITE
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