
A. Touré, 17 ans environ vient d’être déféré devant le parquet de la Commune II du District de Bamako pour avoir poignardé à mort Tandia dans le quartier de Missira. Suite à la plainte des parents du défunt, le commissariat de police en charge du secteur, le commissaire divisionnaire, Amadou dit Balobo Maïga a mis fin à la course du jeune criminel.
Selon nos sources, l’affaire est partie ‘dune rixe entre le bourreau et sa victime, dans la nuit du 17 au 18 janvier 2023, aux environs de 23 heures. Cette nuit-là, sans donner plus de précision, nos sources expliquent que la victime avait grossièrement injurié son bourreau dans la rue, alors que ce dernier était en compagnie de sa petite amie. Excédé par le comportement de Tandia, A. Touré n’a pas digéré sa colère et l’a invité à le rencontrer dans un endroit neutre afin qu’ils se battent. Avant de répondre à cette invitation, Tandia a expliqué l’affaire à un de ses compagnons et demander à ce dernier de se joindre à lui pour combattre A. Touré.
Face à la supériorité numérique de ses adversaires, A. Touré s’est enfui pour rejoindre sa famille, et s’armer d’un couteau. En ce moment, sa victime était seule dans la rue. Armé, il l’a invité à se battre de nouveau dans le but de prendre sa revanche. C’est ainsi que la bagarre a pris une autre tournure.
A Touré a profité d’un moment d’inattention de son adversaire pour le poignarder, avant de prendre la poudre d’escampette. Sa victime était déjà à terre, gisant dans une marre de sang. Son ami qui l’avait aidé lors du premier combat est revenu pour lui prêter main forte. Il tentera ensuite de rattraper le meurtrier de son compagnon, mais en vain.
Par la suite, les parents de la victime en ont été informés. Ces derniers saisiront les policiers du commissariat de police cité plus haut. Les investigations menées par le commandant de police, Élisabeth Traoré ont permis d’appréhender le malfrat qui avait disparu de la circulation après son forfait.
Les policiers ont diligenté son dossier avant de le transmettre au Tribunal de grande Instance de la Commune II du District de Bamako, d’où il a été mis sous mandat de dépôt.
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Marché de Médina Coura : Vol à l'arrachée
Il a profité du fait que sa victime était esseulée pour lui arracher son téléphone portable. Il s’est enfui avant d’être coincé par les frères de celle-ci. Il a fini entre les mains des policiers
L.B alias « Filani » est le surnom de ce jeune homme âgé de vingt ans. Il a été déféré au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako pour vol à l’arrachée. Les policiers du commissariat de Quinzambougou que dirige le commissaire divisionnaire, Amadou I Balobo Maïga lui ont mis le grappin dessus mettant fin à l’activité illicite à laquelle il s’adonnait depuis.
Son interpellation est survenue suite à la plainte déposée contre lui par S. Diarra, une jeune fille âgée de 18 ans. Les faits qui ont motivé cette vendeuse de fruits se sont déroulés, il y a quelques semaines dans les alentours du marché de Médina-Coura, vers 19 heures. Ce jour-là, la jeune fille marchait tranquillement à l’endroit ci-dessus indiqué. Elle manipulait son téléphone portable haut de gamme sans se douter de rien. Nos sources ont, avec précision, estimé la valeur de l’appareil téléphonique à 115.000 Fcfa.
À la grande surprise de la fille, un individu lui a vigoureusement arraché son téléphone de ses mains. Aussitôt, elle s’est mise à crier de toute la force de ses cordes vocales pour alerter le voisinage. Entre temps, le malfrat avait pu se frayer un chemin pour disparaître. Il a ainsi pu échapper à ses éventuels poursuivants.
Complètement à bout de souffle, la victime est retournée à la maison où elle a raconté sa mésaventure à ses frères. Depuis, ces derniers sont restés sur le qui-vive pour mettre la main sur ce voleur d’un autre genre. Dans a foulée, la victime s’est présentée au commissariat de police pour déposer une plainte.
Soûl- Curieusement, le même malfrat s’est présenté au même endroit du commissariat où il rodait à la recherche d’une autre victime. Sans se douter de rien, il a été aperçu par les frères de sa victime. Il s’est avéré qu’auparavant, la vendeuse de fruits connaissait déjà son bourreau depuis un bon moment au même endroit du marché de Médina-Coura.
Elle avait fait sa description à ses frères qui s’étaient lancés à sa recherche dans les alentours dudit marché. C’est ainsi que ces derniers l’ont coincé lorsqu’ils l’ont aperçu. San perdre de temps, ils ont informé les policiers du commissariat et c’est le lieutenant de police, Boubacar Aw, chef de l l’Unité de recherches qui a pris le dossier en main.
Une fois devant les officiers de police judiciaire, le jeune homme a reconnu les faits. Il a expliqué les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte. Ainsi, le natif de Sikasso dira qu’il est arrivé à Bamako à la recherche d’un job. Malheureusement, la chance ne lui a pas souri et il traversait des moments très difficiles financièrement parlant. Selon le bandit, la situation était telle qu’il avait de la peine à trouver de quoi à se mettre sous la dent.
D’où l’idée, pour lui, de voler pour au moins acheter quelque chose à manger. Cependant, il a reconnu qu’avant de voler, il a fait un tour dans un cabaret, sis à Bakaribougou, où il a ingurgiter des gorgées de bière traditionnelle. C’est après s’être soûlé qu’il a pis la direction du marché de Média-Coura pour commettre son forfait. Le suspect a précisé qu’il a profité du fait que la jeune vendeuse de fruits était seule au moment où il l’a rencontrée, avant de lui arracher son téléphone portable qu’il a ensuite vendu à 25.000 Fcfa.
Après ses aveux, les policiers n’avaient aucune raison de le garder. Ils ont diligenté son dossier pour le transférer devant le parquet du Tribunal de grande Instance de la Commune II du District de Bamako.
Tiedié DOUMBIA
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