
L’Office central des stupéfiants (OCS) a saisi la semaine dernière plus de 120kg de cannabis. Cette quantité saisie se compose de 126 briques de ce produit. Les opérations ont également permis de mettre la main sur deux dealers pris en possession de ces marchandises prohibées. C’était à la suite de deux opérations distinctes qui ont lieu les 14 et 17 juillet derniers à la Gare routière de Sogoniko, précisément à l’autogare d’une compagnie de transport de la place.
Cette saisie qualifiée de record par les enquêteurs est le résultat de l’exploitation de renseignements fournis à la Cellule sur la présence d’un colis suspect à la gare. Très probablement, les limiers de lutte antistupéfiants avaient pisté le paquet depuis son départ. La première saisie s’est déroulée à la date du 14 juillet aux environs de 13 h.
L’antenne de la Cellule de la rive droite avait été informée de la présence d’un colis suspect dans ladite gare. Il s’avèrera que les renseignements fournis ne souffraient d’aucune ambiguïté.
Cela, par le fait que la suite des événements a confirmé les informations transmises. Aussitôt les infos reçues par la base, la réaction des limiers ne s’est pas fait attendre. C’est ainsi que le chef de l’antenne de la rive droite a dépêché une équipe dynamique sur place aux fins de constatation et de saisie. Dès que le message a été reçu, les éléments ont rallié la gare suspectée abriter les trafiquants et leur colis suspect avec comme mission de constater, saisir et interpeller.
C’est ce qui s’est passé à leur arrivée en début d’après midi avec la découverte de trois valises contenant 52 briques de chanvre indien ordinaire de plus de 82kg. La Cellule n’en avait pas fini avec sa quête contre les dealers qui font le pari perdant de transiter leurs produits par notre pays. Pour preuve, trois jours après, soit à la date du 17 juillet, les investigations ont conduit à une seconde opération de saisie à la même gare. Elle a permis de mettre la main sur 74 briques de cannabis pesant 120kg et l’interpellation de deux suspects sans plus de précisions, grâce au concours des travailleurs de la compagnie de transport. Avec ces trouvailles, les limiers en avaient assez pour les mettre longtemps au fond d’une cellule.
Pont Fahd : UN ACCIDENT DE CAMION FAIT TROIS MORTS
Un accident grave de la circulation est survenu mercredi tard dans la nuit, sur le pont Fahd (2è pont) qui relie les rives du fleuve Niger. Un camion remorque chargé de marchandises diverses s’est renversé sur un véhicule personnel, ainsi que sur plusieurs motos. Le bilan lourd fait état de trois morts, un blessé et des dégâts matériels importants, selon les informations.
L’accident s’est produit aux environs de 23h, selon les témoignages, une heure à laquelle les camions circulent fortement à cet endroit.
Sur les images en ligne, le camion qui regagnait la rive gauche s’est échoué aux abords du pont freiné dans sa course par les garde-fous avant de basculer sur le coté se renversant ainsi sur un véhicule « 4x4 ». Même si rien ne ressort officiellement sur l’origine du drame, tout porte à croire à une perte de contrôle due à un excès de vitesse du mastodonte qui aurait conduit aux faits.
Une fois qu’ils ont reçu l’information, des éléments de la protection civile et de la police ont rallié les lieux aux fins de secours. Joint par nos soins, le commissariat de Torokorobougou qui a fait le constat, n’a pas voulu réagir sur les faits avant d’en faire rapport à la hiérarchie. L’accident a sérieusement perturbé la circulation sur le pont contraignant les usagers de se frayer un autre passage pour rejoindre l’autre rive contre un embouteillage monstre.
Tamba CAMARA
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