
Dans nombre de cas, les malfrats sont curieusement étonnés de constater leur interpellation. Ils le sont encore beaucoup plus, lorsqu’ils se retrouvent derrière les barreaux. Mais dans la pratique, cet étonnement n’a pas lieu d’être ? Même s’ils feignent l’ignorer, ces indélicats savent pertinemment qu’ils ont été interpellés pour avoir enfreint à la loi soit en commettant un acte répréhensible ou criminel.
Leur attitude trouve son explication dans le fait qu’au moment où ils commettent la forfaiture, ils pensent à tout, sauf qu’ils peuvent être pris et conduits au cachot. Les malfrats ont tendance à ignorer qu’il y a des policiers teigneux qui ne reculent devant aucun obstacle pour mettre les malfaiteurs hors d’état denuire. Les criminels oublient aussi cet adage qui dit : «quel que soit le temps qu’il prendra, un crime ne restera jamais impuni».
Depuis l’expérience qu’il a vécue, difficilement O.C alias « Djinè Boua » pourrait penser le contraire de cette maxime. Lui qui vient d’être alpagué il y a quelques jours par les éléments du commissaire divisionnaire Oumar Dembélé du 6ème arrondissement.
Il a été arrêté par les limiers suite à un braquage à main armée d’une laiterie située à Kalaban-Coura. à la suite de son interpellation, les policiers ont découvert une famille où l’on fabriquait des armes à feu. Les enquêtes ont aussi révélé que c’est dans cette famille que le malfrat s’est procuré d’un pistolet avec lequel il commettait ses forfaits à travers la ville de Bamako et ses environs.
OC a commencé sa descente aux enfers à la mi-février C’était à la mi-février. Une nuit de ce mois, aux environs de 22 heures, une laiterie située à Kalaban-Coura, en Commune V du District de Bamako, a été attaquée par une bande de malfrats. Ils ont mis en joue toutes les personne présentes au moment de l’attaque. Puis sous la menace de leurs armes, ils se sont calmement servis dans la caisse sous le regard impuissant des occupants.
Aucune de nos sources n’a pu estimer l’argent que les bandits ont emporté avec eux ce jour-là. Cependant, il est clair qu’ils se sont volatilisés avec une importante somme d’argent. Après leur départ, les tenanciers de l’établissement n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Visiblement, pour les braqueurs, tout semblait bien s’être passé.
Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est le fait que les propriétaires de l’établissement commercial avaient déjà pris les dispositions sécuritaires pour parer à toute éventualité. Ainsi, au cours de l’attaque, pendant que les malfrats s’adonnaient à cœur joie à leur sale besogne, toute la scène avait été filmée par la caméra de vidéo surveillance dissimulée dans un coin de l’échoppe. Après la terrible nuit de l’opération des bandits, l’exploitation des images de leur forfait a été, on ne peut plus claire. On y voyait parfaitement les quatre individus armés à l’œuvre. La caméra avait filmé toute la scène du début jusqu’à la fin et « Djinè Boua » était bien reconnaissable sur toutes les images.
C’est ainsi que les policiers ont lancé une traque qui s’avèrera très fructueuse. Ils ont, dans la foulée, exploité les images vidéos de la scène de l’opération. Ainsi, par des techniques dont ils ont le secret, les limiers sont allés débusquer le bandit jusqu’à son domicile de Banconi-Plateau, en Commune I du District de Bamako.
à la suite des enquêtes, ils ont compris que le jeune homme était un récidiviste connu et reconnu comme tel. Il était impliqué dans plusieurs cas de cambriolages et braquages à main armée. Après perquisition de son domicile, les policiers ont mis la main sur deux pistolets automatiques améliorés avec des munitions, deux motos et un véhicule.
Son interrogatoire a orienté les enquêteurs sur la piste de l’homme, chez qui il se ravitaillait en armes. Il a été établi que cet individu était un armurier issu d’une famille qui vit de fabrique et de vente d’armes au vu et au su de tout le monde dans le quartier. Une descente policière musclée en ce lieu a permis de mettre la main sur plusieurs armes et une certaine quantité de munitions, ainsi que l’interpellation de trois individus dont un de sexe féminin. Les preuves étaient suffisantes pour renvoyer les dossiers du braqueur et de ses complices fabricants d’armes devant un juge pour qu’ils répondent aux faits à eux reprochés.
Tamba CAMARA
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