
Du cambriolage au viol, il n’y a qu’un pas que des malfrats n’ont pas hésité à franchir pour assouvir leur dessein malsain au domicile d’une de leurs victimes.
Le domicile familial des X, sis à Kabala à la périphérie de Bamako, a vécu une nuit terrible qui restera longtemps gravée dans la mémoire des habitants de ce quartier.
Venus pour cambrioler, ces inconnus qui restent à ce jour non identifiés se sont dits certainement qu’ils pouvaient faire d’une pierre deux coups. Ils ne se sont pas limités au vol d’objets qui les avait motivés à faire irruption au domicile de leurs victimes. Au cours de leur opération malsaine, ils s’en sont pris à l’aide ménagère de la famille, qu’ils ont sauvagement violée avant de l’étrangler.
D’après les informations que nous avons pu réunir, tout laisse à penser que les présumés auteurs de cet acte ignoble ont bien mûri et planifié l’opération. Le jour où le drame s’est produit, c’est aux environs de 17 heures qu’un groupe d’inconnus a fait irruption dans la maison de leur future victime. Au moment précis où ils arrivaient sur place, tous les occupants de la maisonnée étaient sortis à l’exception de D, la pauvre aide ménagère.
Comme c’est le cas généralement, la bonne devait veiller sur la maison, le temps que ses employeurs reviennent de la ville. Toujours selon nos sources, tous les membres de la famille avaient rejoint la foule qui avait été mobilisée pour manifester contre les sanctions que la CEDEAO a infligées à notre pays.
Chose qui confirme, selon certains témoins, que les malfaiteurs avaient quelques informations sur la maison qu’ils devaient cambrioler. La preuve ? Ils avaient mis l’absence de tous les membres de la famille à profit pour sévir. Et c’est l’aide ménagère qui n’était pas censé s’y trouver qui en a fait les frais.
Lorsque les bandits se sont présentés au domicile de leurs victimes, ils ont fait un constat. Au dessus du mur de clôture, il y avait des fils de fer barbelés et pointus, déroulés et fixés le long du mur. Histoire de décourager d’éventuels voleurs. Mais hélas, ce jour-là, ce dispositif semble n’avoir pas servi à contrer l’assaut des malfrats.
Cela en dépit de l’étroitesse de la partie du mur qui ne portait pas de fils de fer barbelés. Nos sources sont formelles sur le fait que les cambrioleurs ne pouvaient qu’exploiter cette brèche de l’ouvrage pour accéder à l’intérieur de la maison.
Une fois qu’ils ont accédé à la cour, ils ne pensaient pas avoir une âme qui vive sur place. Ce qui laisse comprendre qu’ils sont tombés sur la pauvre aide ménagère par surprise dans la Cour.
La suite est terrible. Les malfrats, dont le nombre reste inconnu, ont immédiatement cherché à se débarrasser de la bonne, d’abord avant de passer à autre chose ensuite. La pauvre n’a même pas tenté de résister face à ses bourreaux. Ces derniers, de leur côté, ont décidé de se débarrasser de ce témoin gênant.
Ils l’ont trimbalée dans une des chambres pour l’immobiliser. Là, ils l’ont violée à tour de rôle durant de longues minutes. Au cours de leur forfait, un des malfrats lui aurait serré la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive, peut-être sans l’avoir voulu. Ainsi, les bandits étaient désormais libres d’opérer.
Ils ont laissé le corps inanimé de la pauvre pour s’occuper d’autre chose. Puis, ils ont méthodiquement dévalisé la maison, en s’emparant de tout ce qu’ils pouvaient emporter d’objets de valeur, notamment des bijoux. En outre, ils ont fait main basse sur une importante somme d’argent.
Bizarrement, aucun voisin n’a entendu le moindre bruit venant de l’intérieur de la maison. Les malfrats se sont ensuite évaporés dans la nature sans laisser la moindre trace. Et lorsque les membres de la famille sont revenus à la maison, ils n’ont pu que constater les dégâts. L’intérieur de la cour était dans un désordre indescriptible.
Puis ils découvriront dans une des chambres, le corps sans vie de leur aide ménagère. Celle-ci portait des traces sur des parties du corps laissant facilement comprendre qu’elle venait d’être violée et étranglée. Impuissants, les membres de la famille ont porté l’affaire devant les policiers du secteur, dans l’espoir que justice sera rendue.
LA POLICE BALAIE DES NIDS CRIMINOGÈNES…
L’opération policière dénommée « Coup de pied dans la fourmilière » se poursuit dans la ville de Bamako et ses environs. Il s’agit pour les policiers d’effectuer des descentes musclées et inopinées, de façon régulière et quasi ininterrompue, dans des endroits qu’ils qualifient dans leur jargon de « criminogènes ». L’objectif n’est autre que d’y déloger les malfrats de tout acabit et permettre aux citoyens de vaquer librement à leurs occupations dans la cité et sa banlieue.
Dès les premières heures de cette opération la semaine dernière, les limiers ont interpellé 85 individus dont une vingtaine de sexe féminin. Ces personnes interpellées avaient la particularité d’avoir une apparence louche, voire un comportement suspect et vivant dans des endroits connus comme criminogène. Au cours de la même opération, les patrouilleurs ont mis la main sur une soixantaine d’engins dont six à quatre roues et une certaine quantité de produits narcotiques : comprimés, chanvre indien etc.
Peu de temps avant, le lancement officiel de cette patrouille d’envergure avait été effectué par le directeur de la sécurité publique le contrôleur Général El Hadji Youssouf Maïga en présence du directeur régional de la police du District de Bamako, le contrôleur général Seydou DIARRA. Pour la circonstance, 200 agents de plusieurs forces de sécurité avaient été mobilisés. Notamment la Brigade anti-criminalité (BAC), la Brigade spéciale d’intervention (BSI). Ces éléments ont été renforcés par ceux du Groupement mobile de sécurité (GMS) auxquels s’ajoutent des patrouilleurs des commissariats de police du 6ème, 12ème, 16ème et 17ème arrondissement en plus de la Gendarmerie et la Garde nationale.
En parallèle, des individus interpellés cités plus haut, les patrouilleurs ont mis la main sur deux voleurs de motos et trois de téléphones portables. à l’heure du bilan le contrôleur général El Hadji Youssouf Maïga a vivement félicité et encouragé ses hommes à poursuivre leurs actions et à traquer sans répit les malfaiteurs afin que la police devienne leur pire cauchemar.
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…ILS LUI ONT ARRACHÉ PLUS DE 30 MILLIONS DE FCFA EN PLEIN JOUR
C’est une histoire rocambolesque de braquage à main armée qui s’est passée en milieu de la semaine dernière, dans la zone de l’ACI-2000 en Commune IV du District de Bamako. Pour des raisons bien compréhensibles, nous désignons le héros malheureux par l’initial C. le jeune homme a été en effet victime d’un braquage à main armée, perpétré par deux inconnus en plein jour après avoir effectué une opération de retrait au niveau d’un établissement bancaire de la place.
Selon nos sources, les faits se sont passés le 27 janvier dernier aux environs de 12 heures alors que la victime, que les bandits avaient certainement suivie, se trouvait à quelques pas seulement de son domicile sis à l’ACI 2000. Nos sources précisent que la victime se trouvait en compagnie de son jeune frère, avec qui, il a rallié l’établissement bancaire concerné où ils auraient effectué le retrait de la somme de 35.500.000 Fcfa. Selon les mêmes sources, cet argent devait servir à l’achat de matériaux de construction pour les travaux de finition de la maison de leur frère aîné, récemment décédé.
Il ne fait aucun doute que cette opération de braquage était minutieusement préparée par ces auteurs. La cause ? Les deux frères ont quitté la banque et se sont engouffrés dans la voiture qui devait les ramener à leur domicile à l’ACI 2000. Arrivés devant leur domicile, deux inconnus, surgissant de nulle part, à moto ont foncé sur eux. Celui qui tenait un fusil à la main lui a aussitôt pointé son arme, en les intimant l’ordre de leur remettre le sac contenant l’argent qu’ils venaient de retirer à la banque.
Devant son refus, les bandits lui ont asséné un coup de crosse avant de tirer à balle réelle sur un de ses membres inférieurs. La suite était désormais facile pour les bandits armés. Ces derniers ont arraché des mains de leur victime, le sac. Puis ils ont disparu à moto sans s’inquiéter, laissant leur victime grièvement blessée au crâne.
Le blessé a été admis d’urgence dans une clinique de la place pour y recevoir des soins. à la suite des faits, des unités d’enquête de la Police spéciale, scientifique ainsi que les éléments du commissariat du 14è arrondissement se sont rendus sur les lieux. Après constat, le véhicule de la victime a aussi été transporté dans les locaux dudit commissariat. Quant aux auteurs de cette attaque à main armée, ils courent toujours.
Yaya DIAKITÉ
Tamba CAMARA
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