
Faute de son instabilité mentale plaidée par son conseil, le
jeune homme a recouvré la liberté. Les faits dont était suspecté se sont passés
courant 2019 dans la ville garnison de Kati alors qu’il avait abusé
sexuellement de sa victime sous la menace de coups de bâton. Ces faits dont, il
s’est lui-même rendu coupable sont prévus et punis par les dispositions des
articles 207, 226, 252 et 257 du Code pénal. Ils peuvent donner lieu à des
peines criminelles.
Des faits, nous retiendrons que le quadragénaire s’est
introduit nuitamment dans la chambre de la dame Awa Fané pour faire des avances
d’entretenir du sexe avec elle. Face au refus, Boubacar a abusé d’elle de force
en l’assommant à coups de bâton avant d’emporter la somme de 260.000 Fcfa plus
un téléphone de la dame.
Alerté par la clameur publique, il prit la fuite. Mais
dans sa tangente, il fut aperçu tout nu avec un bâton en main, par Moctar
Yanogo, mari de la dame victime qui l’identifia et le pourchassa sans succès. à
défaut de l’avoir pu l’appréhender, ce dernier porta plainte contre lui à la
Brigade de recherches de la gendarmerie de Kati, où à la suite d’une enquête
ouverte, il fut interpellé, poursuivi et inculpé devant le magistrat
instructeur pour coups et blessures volontaires, viol et vol.
à la barre devant les
juges, après de multiples questions, l’inculpé a reconnu les faits qui lui sont
reprochés. Et c’était aussi depuis l’enquête préliminaire que devant le juge
instructeur. Le ministère public a indiqué que son acte résulte d’une opération
savamment planifiée et préméditée notamment par le fait de se munir d’un bâton
et attendre la nuit entre 2 heures et 3 heures du matin en l’absence du mari de
sa victime, pour agir en l’assommant avant d’abuser d’elle.
Partant de cela, il
demande aux juges d’assoir sa culpabilité sans lui accorder la moindre
circonstance atténuante. La défense a émis des doutes par rapport à la personne
de son client. Elle a plaidé de revoir bien le dossier de son client parce que
depuis l’enquête préliminaire jusqu’à l’instruction, ils n’ont pas pris en
compte l’absence d’un certificat médical.
Le conseil a qualifié de grave l’acte posé par son client
tout en soutenant son état de démence. Il a ainsi sollicité les juges de
l’acquitter, car dit-il, il est sous traitement médical : « Il souffre d’une
psychose hallucinatoire chronique » depuis 2015.
S’il faut le croire, le temps
passé à la prison aurait aggravé sa santé. La Cour dans son arrêt de
condamnation s’est statuée sur l’absence de certificat médical depuis l’enquête
préliminaire jusqu’à l’instruction toute chose qui a facilité son acquittement.
Enfin de compte, Boubacar est ressorti libre du tribunal pour recevoir un
traitement.
Tiedié DOUMBIA
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