
La fête de l’Aïd-El-Fitr qui clôt le mois béni du Ramadan a été célébrée le dimanche 1er mai dernier. Il n’est un secret pour personne que les veilles de fêtes sont des occasions pour les malfrats de tout acabit. Il se trouve donc que les personnes honnêtes ne sont pas les seules à être dans la dynamique de la fête.
Des gens peu recommandables tiennent aussi à ne pas rester en marge des festivités. Pour satisfaire leurs besoins de la seule journée de fête, ils sont prêts à tout et ne reculent devant aucun obstacle pour parvenir à leurs fins. Même si cela peut les conduire en prison.
Un garçonnet a payé le prix de la témérité en se faisant prendre en possession d’une arme à feu avec comme seule intention d’avoir de quoi fêter.
Âgé de 11 ans, N.C se souviendra pendant longtemps de son forfait pour avoir célébrer la fête de Ramadan derrière les barreaux ou du moins dans un centre pour mineur.
Le garçonnet fait partie de ces enfants dont l’éducation est loin d’avoir été parfaite. Comme l’atteste d’ailleurs son acte de naissance. Pourtant, sous tous les cieux du monde, les parents ont un devoir moral envers leurs progénitures. Ainsi, l’éducation des enfants occupe une place importante dans la vie du « petit-être ». Bien menée, elle est susceptible de garantir (dans certains cas) un avenir meilleur à un enfant.
Dans notre société, l’éducation de l’enfant n’a jamais été reléguée au second plan. Bien au contraire. Mais les temps changent et force est de constater qu’ils sont nombreux ces parents qui ne s’occupent plus de leurs enfants qui vadrouillent toute la journée, abandonnés à leur sort.
Sinon comment comprendre que des mineurs à peine âgés de dix ans commettent des infractions (souvent avec un certain professionnalisme) comme s’ils étaient des adultes. C’est pourtant le cas pour notre jeune héros du jour.
Les faits se sont déroulés à la veille de la fête, à la gare routière de Sogoniko, en Commune VI du District de Bamako. Le garçonnet a certainement échappé aux contrôles des parents pour se retrouver dans la rue.
D’après nos sources, le jour des faits, N.C se trouvait en compagnie de deux autres mineurs du même âge que lui. Armée d’un pistolet artisanal amélioré, la bande s’était retrouvée à Sogoniko, à la gare. C’était tard dans la nuit.
Selon le malfrat en herbe, à trois, ils s’étaient regroupés aux fins de commettre un forfait pour avoir de quoi mettre dans leur poche pour célébrer la fête. Mais ce qu’ils ignoraient cette nuit-là, c’était que leur opération allait se solder par un échec.
Ainsi aux environs de minuit, alors qu’ils planifiaient leur attaque, ils se sont faits surprendre par un autre groupe de jeunes gens plus alertes. Dans la foulée, deux des marmots ont pu prendre la tangente, laissant N.C seul en possession de l’arme à feu. Il est aussitôt maîtrisé sur place.
Selon nos sources, il a été pris en possession d’un pistolet automatique artisanal et d’une cartouche en plomb. Dans l’immédiat, ces jeunes ont jugé nécessaire de le mettre à la disposition du commissariat de police du 10ème arrondissement, territorialement compétent. Et c’est ce qui a été fait.
à la police, interrogé sommairement sur les faits N.C a déclaré qu’ils ont quitté Sénou pour la ville dans le but de commettre des vols afin de préparer la fête de ramadan. Compte tenu de son âge, il a été mis à la disposition de la Brigade des mœurs pour affaire le concernant.
Tamba CAMARA
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