
L’élimination du paludisme est possible dans notre pays
Le
Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a procédé, mardi dernier
dans un hôtel de la place, à une dissémination des résultats de l’enquête sur
les indicateurs du paludisme réalisés au Mali en 2021(EIP Mali). Troisième du
genre au Mali, cette étude a été conçue par l’Institut national de la
statistique (INSTAT), en collaboration avec le PNLP, sur financement de
l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à travers
l’Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PMI).
Les données
de cette enquête intéressante ont été collectées sur la période du 1er
septembre au 12 novembre 2021. Au total, ce sont 5.627 ménages et 10.765 femmes
de 15 à 49 ans qui ont été enquêtés. En sus, les enfants de 6 à 59 mois étaient
éligibles pour les tests hémoglobine et du paludisme. L’enquête a donc permis
de déterminer les niveaux de couverture et d’utilisation des stratégies de
lutte contre le paludisme, la prévalence de la parasitémie (quantité de
parasites dans le sang) et de l’anémie chez les enfants de la tranche d’âge
indiquée plus haut. Mais aussi d’évaluer les connaissances, les attitudes et
les pratiques au sein de la communauté sur la prévention et la prise en charge
du paludisme.
Il ressort des données que 91% des ménages possèdent au moins une
moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII). 72% des ménages ont accès à une
MII. 68% de la population des ménages, 73% des enfants de moins de 5 ans, 76%
des femmes enceintes ont dormi sous moustiquaire la nuit précédant l’enquête.
35 % des femmes enceintes ont pris trois doses de sulfadoxine pyriméthamine
(SP/ Fansidar). 49% des enfants de 3 à
59 mois ont reçu un cycle de traitement chimio préventif du paludisme
saisonnier.
Les résultats indiquent aussi que 46% de femmes ont vu et entendu
un message sur le paludisme au cours des
six derniers mois. Une donnée non moins intéressante de l’étude est que
désormais 92% de femmes savent qu’il y a des moyens efficaces de prévenir le
paludisme. Dr Coulibaly Madina Konaté, représentante du PNLP, a indiqué que
l’enquête avait pour objectif de collecter, d’analyser et de diffuser des
indicateurs relatifs à la population et au domaine du paludisme.
Pour elle,
cette enquête est comme le baromètre de la lutte contre le paludisme avec comme
objectif de mesurer à l’échelle nationale les indicateurs essentiels pour le
suivi et l’évaluation de son programme. «Nous faisons cette enquête afin de
réduire le niveau de la maladie jusqu’à ce qu’elle ne soit plus un problème»,
a-t-elle expliqué. Par la suite, une comparaison est faite et les résultats
sont utilisés dans l’élaboration des programmes ou dans la planification des
activités et la stratification. Les résultats permettront d’évaluer l’impact
des programmes mis en œuvre, afin de planifier de nouvelles stratégies pour
l’amélioration de la santé et du bien-être de la population en particulier des
enfants et des femmes enceintes.
Pour la
directrice du PNLP, le lieutenant-colonel Aïssata Koné, l’élimination du
paludisme est possible dans notre pays. Mais chacun doit jouer son rôle. La
patronne du Programme estime qu’il faut juste un changement de comportement.
Pour cela, elle dit compter sur la presse pour une meilleure sensibilisation de la population.Notons que tous les 5 ans, une enquête sur les indicateurs du paludisme est réalisée afin de fournir des estimations actualisées et mesurer à l’échelle nationale les indicateurs essentiels pour le suivi et l’évaluation de la maladie. Après celles de 2010 et de 2015, la dernière a été réalisée en 2021.
Fatoumata NAPHO
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