
Une vue des participants à la rencontre
C’était en présence de la représentante régionale d’Interpeace en Afrique de l’Ouest, Alessia Polidoro, et du chargé de programme justice et état de droit de la délégation de l’Union européenne (UE), Pierre Berman.
Ce projet, d’une durée de deux ans, vise à contribuer au renforcement de l’engagement citoyen des femmes. Il permettra également d’amplifier leur rôle en tant qu’actrices de changement dans la gouvernance, le développement socio-économique et la consolidation de la paix dans notre pays.
Financée par l’UE à plus 600 millions de Fcfa, l’initiative est mise en œuvre en faveur des Organisations de la société civile (OSC) et associations féminines, par les ONG Interpeace et Aide au développement durable (ADD). Elle interviendra dans les Cercles de Tombouctou, Gourma-Rharous, Mopti, Djenné et dans le District de Bamako.
Le responsable programme pays de l’Interpeace, Malamine Traoré, a expliqué que les activités essentielles du projet porteront notamment sur la mise en réseau des femmes et des jeunes filles, le dialogue avec les leaders traditionnels et la sensibilisation sur les rôles des femmes dans la consolidation de la paix.
La représentante régionale d’Interpeace en Afrique de l’Ouest a dit que ce projet a été initié pour contribuer à relever les défis qui entravent la contribution positive des femmes maliennes au développement et à la paix. Par ailleurs, Alessia Polidoro a expliqué qu’un processus de recherche et de dialogue au niveau national mené par son organisation, en partenariat avec l’institut malien de recherche action pour la paix (Imrap), a permis d’identifier quatre obstacles pour la paix au Mali. Il s’agit de l’érosion des valeurs sociétales, le faible accès à l’emploi pour les jeunes, l’échec de la gouvernance et l’insécurité chronique. Ce processus débuté en 2013, a défini la voie à suivre pour le travail d’Interpeace au Mali.
La représentante de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a relevé que les femmes s’investissent auprès des populations pour informer et sensibiliser sur les questions de paix, du vivre ensemble, de la cohésion sociale et suivent la gouvernance des affaires publiques. Cela, a-t-elle insisté, malgré la précarité de leurs situations. Et d’assurer que ce projet vient à point nommé, car il répond parfaitement aux soucis des autorités de la Transition pour l’émergence du Mali. Mme Sow N’dèye Diop a estimé que notre société civile joue un rôle important dans la cohésion sociale, la paix et le développement.
Cependant, regrettera-t-elle, l’engagement citoyen des femmes demeure moindre dans plusieurs régions du fait des pesanteurs socioculturelles, des faibles taux de scolarisation et d’une application inégale de leurs droits à participer à la vie politique et la prise des décisions au niveau local. Le chargé de programme justice et état de droit de la Délégation de l’UE a précisé que le programme s’inscrit ainsi dans le cadre d’un appui récent apporté à 14 OSC pour un montant de 8 millions d’euros, environ 5,2 milliards de Fcfa.
Selon lui, la promotion de la participation des femmes passe par des actions concrètes de terrain où, les femmes elles-mêmes sont les premières actrices du changement dans leur vie, dans leurs familles et communautés. Pierre Berman a souligné que la participation citoyenne aux processus démocratique et l’égalité du genre constituent des valeurs fondamentales constitutives de l’UE.
Mohamed DIAWARA
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