
Le problème d’infrastructure, le vieillissement des ressources humaines sont, entres autres, difficultés que connaît la structure
L’établissement d’enseignement
supérieur a tenu hier, dans ses locaux, la 9ème session de son conseil
d’administration, sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique, Amadou Keita, en présence du directeur général de
l’ENSup, Dr Douga Nassoko.
La session a examiné et adopté le rapport
d’activités 2021-2022 et approuvé le budget 2023, équilibré en recettes et en dépenses
à un peu plus de 2,32 milliards de Fcfa. Ce budget, selon le directeur de
l’ENSup, a légèrement diminué par rapport à l’année dernière de 1,3% tout en précisant
que la part salariale est de 74%. Par ailleurs, le Dr Douga Nassoko s’est réjoui
de la quasi-totalité des activités pédagogiques accomplies par son établissement.
«Toutes les activités pédagogiques ont été bouclées», a-t-il déclaré.
Le problème d’infrastructure, le
vieillissement des ressources humaines et la rétention budgétaire sont, entres
autres, les difficultés soulignées par le directeur. Avant de souhaiter la réalisation
du projet des nouveaux locaux à Kabala. Dr Douga Nassoko entend aussi poursuivre
les activités de la Cellule Interne d’assurance qualité.
Le ministre Amadou Keita a rappelé que l’ENSup
est une vieille institution d’enseignement qui, jadis, a été l’un des fleurons
du savoir et le haut lieu de la concentration de ce que notre pays pouvait
avoir comme substrat à l’intellect. Pour lui, ce pilier de notre système
d’enseignement supérieur qui mérite une attention particulière de tout temps,
et encore plus aujourd’hui, traverse des moments particuliers dans un contexte
national qui l’est tout autant.
Après une soixantaine d’années, a indiqué le
ministre, ses missions n’ont pas fondamentalement évolué et l’école normale
continue d’assurer la formation initiale, professionnelle et continue des
professeurs de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement
universitaire, la formation post-universitaire, la préparation aux concours
d’agrégation de l’enseignement secondaire et plus encore.
Le président du conseil d’administration révélera
que l’établissement fait face à une augmentation de son effectif d’étudiants
cause du flux exponentiel d’étudiants au plan national, combiné à
l’inadaptation des infrastructures. «C’est une situation presque récurrente qui
trouvera, je l’espère, un début de solution dans le projet de construction de
la nouvelle ENSup, inscrit au Budget spécial d’investissement 2023», a-t-il espéré.
Et de souligner que cette infrastructure en cours de réalisation, qui fait écho
à la vision du président de la Transition de doter le sous-secteur de
l’enseignement supérieur d’infrastructures adéquates, est une expression de
leur engagement à construire une ENSup à hauteur des défis.
Au nombre de ceux-ci, retrouver la place
d’antan dans la formation des enseignants au Mali et dans la sous-région. Le
ministre de tutelle dira que la qualité est au centre de cette ambition de réformes
pour le sous-secteur. Cela a-t-il détaillé, par le niveau de la formation, des
infrastructures répondant aux standards, une vision adaptative du recrutement
des enseignants, par une recherche accrue axée sur notre lecture du monde. Car
sa qualité s’évaluera à l’aune de l’apport de nos diplômés dans la construction
du Mali.
En ce sens, Amadou Keita soulignera que pour
cette année universitaire, la direction de l’École va poursuivre le renforcement
des activités de la Cellule interne d’assurance qualité et améliorer la
performance du Service de la formation continue. Et d’indiquer que la
planification des activités pour 2023, soumise aux administrateurs, devra
permettre à l’École d’assurer son fonctionnement permanent, certes, mais aussi
et surtout de se projeter sereinement vers des actions pertinentes de
renouveau. Il s’agit, entre autres, du soutien aux actions du centre Foadel
avec sa composante Centre Avicenne, de la poursuite des activités de la Revue «Les
Cahiers de l’ENSup» et du renforcement du cadre partenarial existant pour une
plus grande visibilité des actions académiques et pédagogiques.
«Ce partenariat se tisse en interne avec les écoles doctorales au Mali, l’Association des Écoles privées agréés et à l’extérieur avec le Brésil, la Faculté des Sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) de Dakar», dira le ministre de tutelle. Il a exhorté les administrateurs à procéder à une analyse critique des documents soumis à l’analyse des administrateurs afin que sortent de cette session des résolutions pertinentes pour la réussite et la pérennisation des activités de l’ENSup.
Tamba CAMARA
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