École normale supérieure : La preuve par la formation de qualité

L’École normale supérieure de Bamako (ENSup) a bouclé avec brio ses activités pédagogiques de 2022. Elle entend, cette année, maintenir le cap dans la formation de qualité.

Publié vendredi 03 mars 2023 à 08:11
École normale supérieure : La preuve par la formation de qualité

Le problème d’infrastructure, le vieillissement des ressources humaines sont, entres autres, difficultés que connaît la structure

 

 

L’établissement d’enseignement supérieur a tenu hier, dans ses locaux, la 9ème session de son conseil d’administration, sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Keita, en présence du directeur général de l’ENSup, Dr Douga Nassoko.

La session a examiné et adopté le rapport d’activités 2021-2022 et approuvé le budget 2023, équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 2,32 milliards de Fcfa. Ce budget, selon le directeur de l’ENSup, a légèrement diminué par rapport à l’année dernière de 1,3% tout en précisant que la part salariale est de 74%. Par ailleurs, le Dr Douga Nassoko s’est réjoui de la quasi-totalité des activités pédagogiques accomplies par son établissement. «Toutes les activités pédagogiques ont été bouclées», a-t-il déclaré.

Le problème d’infrastructure, le vieillissement des ressources humaines et la rétention budgétaire sont, entres autres, les difficultés soulignées par le directeur. Avant de souhaiter la réalisation du projet des nouveaux locaux à Kabala. Dr Douga Nassoko entend aussi poursuivre les activités de la Cellule Interne d’assurance qualité.         

Le ministre Amadou Keita a rappelé que l’ENSup est une vieille institution d’enseignement qui, jadis, a été l’un des fleurons du savoir et le haut lieu de la concentration de ce que notre pays pouvait avoir comme substrat à l’intellect. Pour lui, ce pilier de notre système d’enseignement supérieur qui mérite une attention particulière de tout temps, et encore plus aujourd’hui, traverse des moments particuliers dans un contexte national qui l’est tout autant.

Après une soixantaine d’années, a indiqué le ministre, ses missions n’ont pas fondamentalement évolué et l’école normale continue d’assurer la formation initiale, professionnelle et continue des professeurs de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement universitaire, la formation post-universitaire, la préparation aux concours d’agrégation de l’enseignement secondaire et plus encore.

Le président du conseil d’administration révélera que l’établissement fait face à une augmentation de son effectif d’étudiants cause du flux exponentiel d’étudiants au plan national, combiné à l’inadaptation des infrastructures. «C’est une situation presque récurrente qui trouvera, je l’espère, un début de solution dans le projet de construction de la nouvelle ENSup, inscrit au Budget spécial d’investissement 2023», a-t-il espéré. Et de souligner que cette infrastructure en cours de réalisation, qui fait écho à la vision du président de la Transition de doter le sous-secteur de l’enseignement supérieur d’infrastructures adéquates, est une expression de leur engagement à construire une ENSup à hauteur des défis.

Au nombre de ceux-ci, retrouver la place d’antan dans la formation des enseignants au Mali et dans la sous-région. Le ministre de tutelle dira que la qualité est au centre de cette ambition de réformes pour le sous-secteur. Cela a-t-il détaillé, par le niveau de la formation, des infrastructures répondant aux standards, une vision adaptative du recrutement des enseignants, par une recherche accrue axée sur notre lecture du monde. Car sa qualité s’évaluera à l’aune de l’apport de nos diplômés dans la construction du Mali.

En ce sens, Amadou Keita soulignera que pour cette année universitaire, la direction de l’École va poursuivre le renforcement des activités de la Cellule interne d’assurance qualité et améliorer la performance du Service de la formation continue. Et d’indiquer que la planification des activités pour 2023, soumise aux administrateurs, devra permettre à l’École d’assurer son fonctionnement permanent, certes, mais aussi et surtout de se projeter sereinement vers des actions pertinentes de renouveau. Il s’agit, entre autres, du soutien aux actions du centre Foadel avec sa composante Centre Avicenne, de la poursuite des activités de la Revue «Les Cahiers de l’ENSup» et du renforcement du cadre partenarial existant pour une plus grande visibilité des actions académiques et pédagogiques.



«Ce partenariat se tisse en interne avec les écoles doctorales au Mali, l’Association des Écoles privées agréés et à l’extérieur avec le Brésil, la Faculté des Sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) de Dakar», dira le ministre de tutelle. Il a exhorté les administrateurs à procéder à une analyse critique des documents soumis à l’analyse des administrateurs afin que sortent de cette session des résolutions pertinentes pour la réussite et la pérennisation des activités de l’ENSup.

 

Tamba CAMARA

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