
Initié dans cette optique, le Praps-2 Mali a été lancé vendredi dernier. La cérémonie a eu lieu dans un hôtel de la place, sous la présidence du ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. On y notait la présence du représentant de la Banque mondiale, notre compatriote Abdrahamane Coulibaly et de nombreux invités.
Financée à hauteur de 36,08 milliards de Fcfa, cette deuxième phase entend toucher, durant les six prochaines années de mise en œuvre, plus de six millions d’acteurs des filières élevage et pastorale, dont au moins 30% de femmes. Ce montant comprend un don de 17,25 milliards de Fcfa de l’Association internationale de développement (Ida), un crédit 17,25 milliards de Fcfa et la contrepartie de l’État malien évalué à 1,158 milliard de Fcfa.
L’Ida est une des trois filiales de la Banque mondiale qui octroie des prêts et des dons aux pays les plus pauvres pour, dit-on, soutenir l’essor de leur économie. Le financement a été motivé par les résultats encourageants enregistrés lors de la première phase qui a mobilisé une enveloppe financière estimée à 22,5 milliards de Fcfa. Il permettra ainsi, conformément aux attentes, «d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones de la région, et de renforcer les capacités des pays à répondre rapidement et efficacement aux crises ou aux urgences pastorales».
Il entend également faciliter l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agro-pasteurs dans les zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays du Sahel : Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Conformément à ces objectifs, le projet va étendre la gamme de ses activités en mettant l’accent sur des nouvelles solutions innovantes avec une cible de 5,3 millions de pasteurs et agropasteurs, contre 440.000 dans la première phase.
Sa mise en œuvre se fera à travers cinq composantes : amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires, gestion et gouvernance durable des ressources pastorales, amélioration des chaines de valeur du bétail, inclusion sociale et économique des jeunes et femmes du milieu pastoral, coordination du projet, renforcement institutionnel, prévention et réponse aux crises.
Selon Abdrahamane Coulibaly, la Banque mondiale demeure convaincue que le secteur de l’élevage est une ressource essentielle pour le Mali. «Face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle de plus en plus fréquente et persistante au Mali et dans toute la région, le Praps-2 nous offre l’opportunité d’accroître la disponibilité d’aliments d’origine animale et d’améliorer les revenus, en particulier pour les plus vulnérables», a-t-il expliqué. Ce renforcement de la résilience sera, à son avis, crucial pour s’adapter aux impacts négatifs du changement climatique qui se font déjà sentir dans toute la région.
Et plus encore parmi les populations vulnérables telles que les pasteurs et les agropasteurs, a insisté l’économiste. En témoignent, a corroboré le ministre Youba Ba, les acquis substantiels de la phase 1 du Praps-Mali. qui, selon lui, ont contribué à jeter les bases du développement du sous-secteur de l’élevage dans notre pays. Aussi, cette seconde phase doit-elle être une réelle transformation structurelle du pastoralisme, induisant une nette amélioration des conditions socioéconomiques des pasteurs et agropasteurs du Mali, a-t-il espéré.
Avant d’inviter à prendre plus d’initiatives dans le domaine de la prévention et de la gestion des crises pastorales qui impactent négativement les efforts de développement du sous-secteur de l’élevage. Le Praps est la déclinaison de la Déclaration de Nouakchott d’octobre 2013 dont l’objectif est de sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales et accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les pays bénéficiaires. Il est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre avec l’appui du Cilss.
Anta CISSÉ
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a participé à la 12è réunion du Groupe de travail sur le trafic illicite de migrants, organisée par le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à Vienne en Autriche..
L’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) entame, ce mercredi, sa mission de supervision et de suivi des opérations de Révision annuelle des listes électorales (Rale) 2025 jusqu’au 30 octobre prochain à l’intérieur comme à l’extérieur du pays..
L’accompagnement des opérateurs économiques, la rétention de stocks de carburant, l’existence de circuits parallèles de distribution, les échanges avec les ports maritimes sont, entre autres sujets, qui ont été abordés lors de la rencontre du Comité interministériel de gestion de crise.
Sous la présidence du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, le Comité interministériel de gestion de crises et catastrophes (CIGCC) s’est réuni ce mardi 14 octobre 2025..
Les activités de l’édition 2025 du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion ont été lancées, jeudi dernier, dans la Région de Mopti. L’évènement était présidé dans la salle du gouvernorat par le gouverneur de la région, le Général de brigade Daouda Dembélé..
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, a reçu ce vendredi 10 octobre 2025 une délégation de l’Amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali, conduite par son président, Dr Abdoulaye Amadou Sy..