
La police commise à la sécurité de l’événement a bouclé toute la zone. «Vous avez un badge presse, mais vous ne pouvez pas entrer avec votre véhicule sans ticket de parking», lance gentiment un sergent posté non loin de l’entrée du parking. En cette mi-journée, ce n’est pas encore la grande affluence mais quelques t-shirts orange qu’arborent les premiers fans qui font la queue indiquent bien que le pays organisateur sera en attraction.
Oui, ce samedi 26 juillet, la Côte d’Ivoire affrontait l’Égypte en match inaugural de l’Afrobasket Abidjan 2025. Sur les bords du boulevard qui jouxte le Palais des sports, des mordus de basket-ball sont encore en quête du précieux ticket qui doit leur permettre d’avoir accès aux matches du jour.
«J’ai appris que les tickets étaient en vente dans certains supermarchés mais une fois là bas, il n’y avait rien. Nous sommes venus voir ici et les prix qu’on nous propose sont chers», lance Ballo, quelque peu débité. Faisant référence aux revendeurs du marché noir qui proposent les tickets de 1.000 Fcfa à 4.000 Fcfa et ceux de 5.000 Fcfa à 8.000 FCFA. Mais les queues ne sont pas encore longues car le match de la Côte d’Ivoire ne commence qu’à 18h30.
Pourtant, de l’autre côté du Palais des sports, à l’entrée nord, il y a de l’effervescence. Un groupe de supporters nigérians s’organise pour aller soutenir leur équipe contre le Rwanda. Le contrôle des tickets est rigoureux. Ce qui ne manque pas de faire grincer des dents. Mais finalement tout se passe bien et les inconditionnels nigérians peuvent aller donner de la voix dans une salle du Palais des sports rénovée.
Mais sur la route du Palais des sports ils font escale au village Afrobasket. Ce lieu aménagé dans l’arène des lutteurs pour offrir un espace gastronomique aux visiteurs. Rangés sur le même côté, les restaurateurs exposent leurs mets. On y trouve un peu de tout. Poulets, poissons braisés, piqués ou frits, brochettes, du riz à la sauce, tchèp, alloco et d’autres grillades. Les vendeuses rivalisent d’ingéniosité pour happer les clients. «Venez Monsieur, je vais vous arranger et vous serez bien servis», lance la tenancière d’un stand à un client qui peine à faire un choix.
En face, les bâches accueillent les clients. Par affinité, ils s’installent, passent leur commande et mangent en devisant. C’est aussi un lieu de retrouvaille. «Je suis en vacances et je suis passé voir le basket. Malheureusement, je n’ai pas eu de ticket. Je suis donc venu au village gastronomique avec des amis pour manger et certainement suivre le match sur l’écran géant», confie Christophe Alain qui réside en France. Non loin de lui, un groupe de Maliens a fait le plein des mets, poissons, brochettes, alloco et frites de pomme de terre meublent les différents plateaux. Un vrai festin.
«Les prix sont très abordables», apprécie Moussa Diaby, l’un d’eux. C’est le moment que choisit le comité d’animation des Eléphantes pour faire son entrée. Vêtus d’orange, ils envahissent l’espace. «Nous sommes satisfaits de l’engouement de l’Afrobasket, ça marche bien. Nous proposons du tchèp, des brochettes et alloco avec du poisson frit», déclare Mme Thiam Assétou Faye qui pilote les opérations au restaurant. Mais tous ne sont pas de cet avis.
Pour le patron d’un autre restaurant, les choses ne se passent pas comme il l’aurait souhaité. «L’affluence est moyenne et le village n’est pas ouvert au grand public comme cela se fait partout ailleurs lors des grandes compétitions. Nous avons payé beaucoup d’argent, mais après cette première journée on ne peut parler de satisfaction», se désole-t-il. Notre interlocuteur espère que la situation évoluera de façon positive dans les prochains jours et qu’au finish, tout le monde se frottera les mains d’avoir réalisé de bonnes affaires à l’occasion de cette 29è édition de l’Afrobasket féminin.
Envoyé spécial
Seibou Sambri KAMISSOKO
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