
Selon les informations recueillies auprès de
spécialistes et du grand public, cette augmentation est liée à un relâchement
des mesures barrières, mais aussi au climat qui sévit actuellement.
Le professeur Fatou Diawara, médecin épidémiologiste à l’Institut de recherche en santé publique (INSP) confirme la recrudescence. La spécialiste justifie cette situation par différents facteurs.
Pour elle, le premier facteur essentiel est que le Mali n’est pas isolé dans le monde et que dans beaucoup d’autres pays le nombre est en train d’augmenter. Les voyages et les échanges que nous avons avec ces différents pays font grimper les cas. Et de rappeler aussi que le deuxième aspect est lié au climat.
En effet,
dit-elle, nous sommes actuellement en période d’hivernage où le temps est plus
frais et humide. Ce climat est propice au développement du virus de la maladie.
«Le virus se sent bien dans cet environnement et il arrive à plus se
transmettre et à plus résister», déclare l’épidémiologiste. Et d’ajouter que
pendant cette période, il y a un micro confinement
quand il pleut.
Les gens restent groupés à la maison, sur les lieux de travail en entendant la fin des pluies. Pr Fatou Diawara pense que ce micro confinement est favorable à la promiscuité. Elle s’empresse d’ajouter qu’il y a également un relâchement des mesures barrières.
«Le virus va alors profiter de ce relâchement et se propager dans la population», indique notre interlocutrice de l’INSP. Elle incrimine aussi le faible taux de vaccination comme facteur favorable à la propagation du virus de la pandémie. À l’en croire, nous sommes moins de 2 millions de personnes à avoir reçu les doses nécessaires.
À cela, s’ajoute le faible taux de dépistage alors que les tests de dépistage gratuits existent dans les centres de santé. Pour éviter plus de contamination, Pr Fatou Diawara conseille à la population de redoubler d’efforts et de comprendre que zéro cas ne veut pas dire que le pays est indemne du virus. Il faut comprendre par là, que l’on n’a pas simplement retrouvé le virus. Elle exhorte donc la population à plus de vigilance et à renforcer les mesures barrières, avant d’insister sur la vaccination et le dépistage.
Le Pr Sounkalo Dao du Centre de lutte contre la
Covid-19 au Centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G confirme aussi la flambée.
Pour lui, il est clair que le climat actuel est favorable au développement des
virus responsables des infections respiratoires hautes et basses. Mais, il
assure que les cas rencontrés sont modérés et ne nécessitent pas
d’hospitalisation. Il souligne qu’aucun cas de décès n’a été enregistré par les
équipes de son centre.
Cependant, les personnes trop âgées, les diabétiques, les drépanocytaires et
les femmes enceintes doivent faire attention pour éviter de développer des
formes graves. C’est pourquoi, le
praticien du Point G les invite à consulter dès les premiers signes.
Rappelons que le nombre de cas de Covid-19 enregistrés au Mali depuis le 25 mars 2020 est de 31.664 cas. Le nombre de guéris est estimé à 30.547 cas contre 739 cas de décès.
Fatoumata NAPHO
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