
La lauréate de l’édition de cette année avec son trophée
La grande finale s’est jouée entre 51 élèves des classes de 7è, 8è et 9è
années, venus de 64 écoles fondamentales publiques et privées. à l’appel de son
nom par le président de l’Association la «Main sur le cœur», Soumaïla N’Diaye,
le candidat tire un numéro dans un panier qui correspond à un mot à épeler.
L’un des membres du jury lit ce mot à haute et intelligible voix. Le candidat à
son tour l’épelle. S’il arrive à le faire, il se maintient dans la course, mais
si l’orthographe est incorrecte, il est éliminé. Certains candidats malheureux
n’arrivaient pas à retenir leurs larmes.
à l’issue d’un intense jeu de
mort subite, trois candidats ont été retenus. L’élève de 8è année au Groupe
scolaire privé (GS) «Nid d’Espoir» de Faladiè Sema, Zéinab Loutandi Diallo, a
remporté le concours. La championne a eu droit à un ordinateur portable, un
dictionnaire Larousse 2022, des kits scolaires, un trophée et une médaille d’or.
La 2è place a été occupée par Anna Théra, élève
en 7è année du même établissement scolaire. Elle aussi a emporté un
dictionnaire Larousse 2022, des kits scolaires, un sac d’écolier et une médaille
d’argent. Enfin, Bagouro Famanta , élève de 7è année à l’école les «Intellos»
de Sabalibougou, a occupé la troisième marche du podium. Ce lauréat a eu les mêmes
récompenses que la 2è avec une médaille de bronze.
Les écoles des trois cracks
ont reçu des kits scolaires. Chacun des finalistes a aussi reçu des kits
scolaires et une attestation de participation. «J’ai préparé le concours en
lisant les livres. Je suivais aussi l’actualité. Lorsque je rencontre un mot et
une expression dont j’ignore le sens, je cherche l’aide de mon père ou je
consulte le dictionnaire pour connaitre sa signification», a confié première
nationale.
La lauréate de l’édition de 2021, Fatoumata Famanta, pense la
lecture quotidienne, les recherches renforcent la culture générale et
permettent d’améliorer le niveau des élèves et de consolider les acquis. Elle
invite ses camarades à ne pas se laisser distraire, à écouter les conseils et à
s’intéresser au concours pour une bonne maitrise en langue française. Et de
souhaiter que le concours corrige les lacunes des élèves.
Le directeur général
de la radio Kledu, Abdoulaye Handane Djitteye, soutient que l’avenir appartient
à 4 grands groupes d’individus : les courageux, les intelligents, les patients
et les chanceux. Ce concours prépare les enfants à affronter l’avenir. Il
rappelle aux élèves qu’il est possible de surmonter les obstacles avec la
volonté, avant de les inviter à rester humbles, dignes, forts et responsables,
mais surtout à ne pas tricher en classe.
Pour Boubacar Diabaté, chargé de
formation initiale à la direction nationale de l’enseignement normal, «Epelle-moi»
participe de l’amélioration de la qualité de l’éducation des enfants qui est la
première mission du ministère de l’éducation nationale. Un moment d’intense émotion
a été la minute de silence observée à la mémoire de feu Oumar Koné, initiateur
du concours, mais aussi des autres victimes militaires et civiles tombées au
champ d’honneur.
Sidi WAGUE
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