
Les épis
sont presque arrivés à maturité dans les premiers champs repiqués. C’est la
floraison en épis pour certaines. D’autres attendent encore l’engrais
subventionné pour mettre la troisième tranche (deux sacs d’urée par ha) de
l’engrais nécessaire pour espérer une bonne récolte.
Pendant ce
temps, des individus, visiblement délégués par des sociétés ayant bénéficié du
marché de fourniture de l’engrais subventionné, profitent de l’angoisse des
paysans. À qui ils rachètent la caution (d’une valeur de 25.000 Fcfa par ha) à
entre 5.000 et 1.000 Fcfa. Ce document
précise le nombre de sacs d’engrais octroyés à un paysan par l’État.
Qui, par
cet acte, s’engage à rembourser le vendeur d’engrais qui aura servi le producteur.
Donc, les fournisseurs qui sont en train de les racheter à vil prix peuvent
passer après à la caisse, sans avoir livré un seul sac d’engrais aux paysans.
On espère que les ministères en charge l’Agriculture et des Finances ont pris
les mesures nécessaires pour déjouer leur plan machiavélique et mercantile.
Cette
situation pose la problématique de la capacité réelle de la plupart de nos
sociétés opérant dans l’import-export à exécuter les gros marchés, notamment
relatifs aux subventions accordées par l’État pour soulager nos populations.
Généralement promptes à dénoncer ce qu’elles appellent «un monopole ou
oligopole accordé» à quelques grands importateurs de la place, elles s’avèrent
«incapables» d’honorer leur engagement lorsque le pays place sa confiance en
elles.
La dernière
en date, c’est l’importation de denrées de base à base taxable réduite pour en
faciliter l’accès à un prix raisonnable. Cela selon le principe : premier
venu, premier servi au niveau du cordon douanier. Cette décision de réaffectation
à d’autres opérateurs économiques des quantités subventionnées non exécutées au
cordon douanier a été prise en conseil des ministres du 7 août 2022.
Plus d’un
mois après et à quelques jours de la fin de l’opération, ce sont seulement
«5.000 tonnes de vivres, exécutées essentiellement par deux importateurs
traditionnels», qui ont franchi nos cordons douaniers. Aucun de ceux qui
prétendaient pouvoir «casser le monopole» n’aurait pas «importé un sac de
riz ou de sucre», ironise un responsable de la direction générale du commerce,
de la consommation et de la concurrence.
Selon notre
source, il faut remplir certains critères pour pouvoir exécuter un tel marché.
Il s’agit en premier lieu d’avoir une relation commerciale viable dans le pays
d’importation. L’intéressé doit également avoir une bonne assise au niveau des
banques dont il doit avoir la confiance pour bénéficier d’une traite au besoin.
Il doit également avoir la logistique (moyen de transports) nécessaire pour
enlever sa marchandise au niveau du port 24 heures après son arrivée au risque
de payer de fortes pénalités. Et disposer enfin d’un réseau de distribution au
niveau national. Autant de critères difficiles à remplir par des novices.
Cheick Moctar TRAORE
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